OM: "Ça se réglera devant les tribunaux", promet Eyraud à Boudjellal

Jacques-Henri Eyraud a taclé Mourad Boudjellal, porteur d’une offre de rachat de l’OM, dans une interview accordée à France Bleu Provence. Le président marseillais a martelé que le club phocéen n’était pas à vendre.
Jacques-Henri Eyraud ne décolère pas. Invité de France Bleu Provence ce mardi matin, le président de l’OM s’en est pris à Mourad Boudjellal, homme fort du projet de rachat de Marseille porté par l’homme d’affaires franco-tunisien Mohamed Ajroudi. L’actuel patron du club phocéen n’a pas épargné celui qui souhaite devenir son successeur.
"Je crois que tout journaliste sérieux a su qu’on était dans la supercherie et l’imposture", a d’abord taclé Eyraud à propos du projet de rachat. "Je n’ai pas envie de parler de cela et il (Boudjellal) ne le mérite pas. Il n’y a jamais rien eu. Ça s’appelle de la déstabilisation et ça se réglera devant les tribunaux", a promis le président de l’OM.
"Pas de vente maintenant ou plus tard", assure Eyraud
Eyraud en a par ailleurs profité pour préciser une nouvelle fois que le club n’était pas à vendre. "Pas de vente maintenant ou plus tard? Non", a-t-il tranché. Au début du mois, Boudjellal avait pourtant assuré dans le Super Moscato Show sur RMC qu’il était confiant concernant la vente du club.
⚽ Jacques-Henri Eyraud invité exceptionnel de France Bleu Provence ce mardi!
— France Bleu Provence (@bleuprovence) December 21, 2020
Le président de l'@OM_Officiel sera dans nos studios entre ⏰7H30 et 8H30⏰ pour faire le tour de l'actualité du club et répondre à vos questions. On vous attend au 04 42 38 08 08 ⚽.#FBsport #TeamOM pic.twitter.com/kcU4zvyNTw
"Pourquoi ? Parce que ce club peut devenir un gouffre pour Frank McCourt", avait-il affirmé à Vincent Moscato et à ses chroniqueurs. "Quand vous avez un stade de 67.000 places, avec 4.000 places en hospitalité, qui est vide, c’est long sur une saison. Quand vous avez escompté une augmentation des droits TV, et que le diffuseur vous dit, finalement, je ne vais pas payer, ça fait beaucoup au budget. Quand vous avez dit: bon, allez, on va prendre des points en Coupe d’Europe, on va peut-être même passer le premier tour, ça fera du gras... Au bout d’un moment, je crois que Frank McCourt, en l’espace de quelques mois, il a changé d’avis." Un des nombreux épisodes d’un feuilleton interminable.
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