Perrin : « La ville va s’arrêter de vivre »
Formé et né à Saint-Etienne, Loïc Perrin vit avec d’autant plus d’émotion la possibilité de remporter la finale de la Coupe de la Ligue avec son club de toujours. Mieux qui quiconque, le capitaine de l’ASSE est donc bien placé pour comprendre l’engouement du peuple vert.
Etes-vous plutôt confiant, serein, ou tendu ?
Confiant. On prépare les matches comme d’habitude, dans une bonne ambiance. Par rapport aux résultats en championnat, Rennes n’est pas sur une très bonne série, mais je pense que ça n’aura aucune incidence pour demain. La Coupe, c’est particulier. Aujourd’hui, je ne pense pas que Saint-Etienne soit supérieur à Rennes. Ils ont vraiment de très bons joueurs dans leur effectif. Les compteurs sont remis à zéro. Tout peut arriver.
Compte tenu de l’histoire du club, avez-vous l’impression que demain est le jour le plus important de votre carrière ?
Je ne sais pas si ce sera le plus important, mais il le sera, forcément. Tout le monde attend ça, parce que ça fait énormément de temps que ce n’est pas arrivé. Mais ça ne nous met pas plus la pression que ça par rapport à toutes ces années écoulées, on prépare le match comme d’habitude : dans une bonne ambiance. On va s’entraîner, et la pression commencera à monter demain, pas avant.
Ressentez-vous une pression particulière puisque mis à part la Bretagne et le bassin Lyonnais, la plupart des Français seront derrière vous ?
Ça ne doit pas nous mettre la pression, mais au contraire nous aider à remporter cette finale. On est heureux qu’une partie de la France soit derrière nous. Du côté de Saint-Etienne, beaucoup de gens vont venir au Stade. Là-bas, les gens vivent pour le foot, je pense que la ville va s’arrêter de vivre demain, à 21h. C’est toujours mieux de jouer dans une telle ambiance qu’ailleurs. Il y a des supporters stéphanois partout, on le voit chaque week-end en championnat quand on se déplace.
Vous voyez-vous déjà soulever la Coupe demain soir ?
On ne va pas jouer la finale avant d’être sur le terrain. Il y aura forcément une équipe déçue après le match, j’espère simplement que ce ne sera pas nous. Mais c’est peut-être bien aussi de voir des images de bonheur, mais ce n’est qu’un rêve, maintenant, il faut le réaliser. On ne veut pas faire le match avant de la jouer. L’histoire d’un match, on ne la connait pas, tout peut se passer. On va essayer d’être les meilleurs possibles pour gagner.
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