PSG-Bâle (3-0), le débrief : la baraka d’Areola, la soirée de gala de Rabiot, la belle ambiance au Parc...

Bien aidé par ses poteaux et un Adrien Rabiot des grands soirs, le PSG est parvenu à prendre le meilleur dans la douleur sur Bâle (3-0) à l'occasion de la 3e journée de Ligue des champions. Le champion de France reste à hauteur d’Arsenal, facile tombeur de Ludogorets (6-0).
Retour bruyant pour les Ultras
Quelques heures seulement avant la rencontre, les Ultras du PSG ont décidé de venir soutenir les joueurs d'Unai Emery. Et ils n’ont pas fait le voyage pour rien. S’il devra probablement attendre le match contre l’OM dimanche pour se parer de tifos, le Parc des Princes a retenti comme rarement ces dernières saisons. Plus encore que lors de leur retour contre Bordeaux (2-0) le 1er octobre, les Ultras ont initié des chants durant les 90 minutes et embarqué avec eux une partie du Parc des Princes.
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Areola, les montants pour défenseurs
Si Alphone Areola a gardé sa cage inviolée ce mercredi au Parc des Princes, c’est en grande partie grâce à ses montants. Alors que ses défenseurs (centraux surtout) ont éprouvé les pires peines à rentrer dans leur match et à s’imposer dans les airs, le portier français a vu sa barre, son poteau gauche, puis droit le sauver sur des têtes de Michael Lang (5e), Seydou Doumbia (36e) et Marek Suchy (66e).
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L’entame de match loupée du PSG
Après 25 minutes, le PSG s’était contenté d’un tir (de loin et manqué de la part de Verratti) contre quatre en faveur de son adversaire du soir. Plus inquiétant encore, les énormes occasions de la formation suisse avec la tête de Lang (5e) et un face-à-face manqué par Doumbia (11e). En cause, Marquinhos et Thiago Silva peu inspirés, du déchet, peu d’agressivité. A la demi-heure de jeu, Marco Verratti, peu à l’aise en sentinelle, prend la place d’Adrien Rabiot comme relayeur. Les Parisiens récupèrent la balle plus haut et menacent enfin le but de Tomas Vaclik.
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Rabiot, la pièce-maîtresse
Lors d’une première demi-heure bien délicate pour les Parisiens, le milieu de terrain a abattu un travail précieux à la récupération et réalisa même la première frappe cadrée côté PSG (36e). Quatre minutes plus tard, une merveille d’ouverture en profondeur pour Matuidi fut à l’origine de l’ouverture du score d’Angel Di Maria. En seconde période, le joueur de 21 ans a gardé le rythme, contrarié la formation suisse et soulagé ses partenaires, un peu moins Grzegorz Krychowiak rentré en jeu seulement à la 83e minute de jeu à la place de Blaise Matuidi.
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Di Maria se délivre
Ange Di Maria a retrouvé le sourire. Il n’a pas encore retrouvé le niveau auquel il aspire mais l’ancien Madrilène a bataillé, proposé, essayé et… réussi. L’ailier argentin, qui n’avait pas encore marqué cette saison, a trouvé la faille d’une demi-volée, sur son 31e tir cette saison. Lucas (62e) et Edinson Cavani sur penalty (90e+3) ont ensuite aggravé la marqué pour le club de la capitale pas malheureux de l'emporter avec une telle marge.
Le PSG et Arsenal au coude-à-coude
La probabilité a pris un peu plus d’épaisseur encore, c’est à l’Emirates que devrait se jouer le mercredi 23 novembre la finale de ce groupe A. Grâce à son large succès à domicile contre Ludogorets (6-0), Arsenal pointe en tête de la poule à égalité avec le champion de France. Le club bulgare et le FC Bâle sont six unités derrière.
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