PSG-OM : A quoi ressemblait la dernière équipe marseillaise à s’être imposée au Parc des Princes

L’OM se déplace au Parc des Princes pour y défier le PSG ce dimanche en clôture de la 10e journée de Ligue 1 (20h45). Voilà six ans et demi que les Marseillais n’ont plus gagné dans la capitale. Depuis le 28 février 2010. Un soir où Didier Deschamps était sur le banc, Gabriel Heinze en défense et Hatem Ben Arfa buteur.

C’est une soirée qui a changé l’histoire du PSG. A jamais. Le dimanche 28 février 2010, Yann Lorence, un habitué du Kop de Boulogne, décède au pied du Parc des Princes, roué de coups lors d’affrontements entre supporters parisiens. Le point de départ d’une nouvelle ère à Paris, plus sécuritaire, avant l’arrivée des investisseurs qataris l’année suivante. C’est aussi ce soir-là que l’OM remporte sa dernière victoire dans la capitale. Dans une ambiance plombée par les graves incidents d’avant-match, les Marseillais se baladent sur une pelouse désastreuse. Le thermomètre affiche 7 degrés au coup d’envoi. Boulogne et Auteuil s’insultent par virages interposés...

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C’est Hatem Ben Arfa, aujourd’hui en difficulté au PSG, qui ouvre la marque pour les visiteurs d’une frappe opportuniste dans la surface (15e). Apoula Edel offre ensuite le deuxième but à Lucho Gonzalez en laissant échapper un ballon au point de penalty (54e). Avant que Benoît Cheyrou ne corse l’addition en glissant au passage un petit pont à Sylvain Armand (71e). 3-0. Sans contestation. D’autant que Gabriel Heinze, conspué durant toute la rencontre pour son retour au Parc, aurait pu alourdir le score si sa tête n’avait pas heurté le poteau…

Le dernier titre de l’OM cette saison-là

Cet OM-là était bien trop fort pour un Paris limité et groggy. Il faut dire que l’équipe de Didier Deschamps avait fière allure avec Steve Mandanda dans les buts, une défense Bonnart-Diawara, Mbia, Heinze, un milieu E. Cissé-Cheyrou-Valbuena-Lucho et une attaque Niang-Ben Arfa. Sans parler du banc, très compétitif, où étaient assis Taïwo, Hilton, Kaboré, Abriel, Baky Koné, Morientes et Andrade. Un effectif de gala qui jouerait à coup sûr les premiers rôles aujourd’hui en Ligue 1. Marseille avait d’ailleurs remporté le titre trois mois après son carton à Paris. Là encore, le dernier de sa collection.

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