PSG-OM: Kimpembe "espère que Payet sera prêt"

Présent en conférence de presse ce samedi à la veille du Classique PSG-OM, en clôture de la troisième journée de Ligue 1, le titi parisien Presnel Kimpembe a répondu au chambrage des Marseillais, et notamment de Dimitri Payet, après la défaite en finale de la Ligue des champions. Sans en rajouter mais avec fermeté.

Le classique PSG-OM a déjà commencé. Il pourrait même bien avoir débuté le 23 août dernier lorsque les Parisiens se sont inclinés en finale de la Ligue des champions face au Bayern Munich (1-0). Un revers qui a ravi les Marseillais, heureux de rester les seuls représentants français au palmarès de la C1.

Ce soir-là, si les supporters ont manifesté leur joie sur le Vieux Port, Dimitri Payet en a ajouté une couche en chambrant le PSG sur les réseaux sociaux.

"On n’a pas besoin de ça pour être motivé"

Moins d’un mois plus tard (ce qui ne plait pas du tout à Tuchel), le chambreur s’apprête à retrouver les chambrés sur la pelouse du Parc des Princes, dimanche soir pour le Classique PSG-OM. Vendredi, le Réunionnais a complètement assumé son post ("C'est de bonne guerre").

Ce samedi, Presnel Kimpembe lui a répondu. Sans en rajouter mais avec un petit avertissement. "On n’a pas besoin de ça pour être motivé pour demain (dimanche), a déclaré le titi parisien qui devrait porter le brassard de capitaine. On connait l’importance d’un classique. On sera prêt pour demain et on espère que lui le sera aussi."

"Il n’y a pas d’amis sur le terrain"

Le défenseur central qui a été formé dans le club parisien reconnait que cette affiche n’est pas comme les autres pour lui. Mais s’il admet que la "rivalité est toujours là", il reconnait aussi que les joueurs ont "beaucoup de respect les uns pour les autres, surtout en sélection." "Il n’y a pas d’amis sur le terrain, on joue chacun pour son club et on donnera tout", prévient-il.

Quelques minutes auparavant, Thomas Tuchel fut beaucoup plus cinglant lorsqu’il il fut interrogé sur les scènes de joie marseillaises après la défaite de Lisbonne. "Ils ont célébré notre défaite contre Manchester l'année dernière. Rien de neuf, ça ne m'intéresse pas. Si tu dois célébrer les défaites des autres c'est que tu n'as rien à célébrer."