Riolo : "Le PSG sera bien en huitièmes"

Retour sur la victoire du PSG à Bâle, ce mardi soir en Ligue des champions. Les joueurs d'Unai Emery sont qualifiés pour les huitièmes de finale, tout comme Arsenal qui a renversé Ludogorets (2-3).
La non titularisation de Rabiot surprend. Très bon quand il joue, on pouvait le penser aligné d’entrée. Mais Emery opte pour le trio « classique ».
La première période parisienne est bonne. On est loin du match du Parc des Princes, où on avait vu Bâle très dangereux et mal payé des occasions obtenues.
Techniquement, tactiquement, le PSG est bon. Mieux, il est très présent dans l’intensité. Bâle est derrière et ne fait que défendre. Reste que si la domination est nette, claire, Paris se crée finalement peu d’occasions. Ça doit venir, mais ça ne vient pas.
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Le but attendu et mérité arrive en toute fin de première période, suite à un corner et grâce au toujours très généreux Matuidi. A 1-0, Bâle va devoir tenter plus et ça sera peut-être plus ouvert pour Paris.
Dans cette mi-temps, on a vu un niveau d’ensemble plutôt bon. Seuls Kurzawa et Lucas sont en-dessous. Et comme les deux jouent du même côté, c’est handicapant pour le PSG.
On a noté aussi que Di Maria et Verratti ont évolué à un bien meilleur niveau que lors de leurs dernières sorties.
La seconde période débute avec Krychowiak sur le terrain à la place de Thiago Silva, blessé. Bâle est, comme prévu, moins attentiste. Ça s’ouvre pour Paris qui s’offre deux grosses occasions dès l’entame. Ça sent plus le 2-0 que le 1-1. Face à un bloc moins compact, plus joueur, Paris est logiquement plus à l’aise. Le seul souci, c’est toujours Lucas qui n’est pas dans le ton et apporte trop peu.
Toujours largement dominé et maîtrisé, Bâle change d’allure pour prendre un visage plus offensif.
Le PSG est quasiment dangereux sur chaque récupération. Bâle est en plein déséquilibre. Tout en jeu long sur Janko semble être l’option. Le PSG reçoit comme une invitation à mettre le 2e but.
Paris fait une meilleure seconde période, mais c’est plus simple quand l’équipe en face ne bétonne plus. Le souci reste l’efficacité. Paris doit boucler ce match. Bâle ne peut rien faire. Rien, sauf à profiter d’une boulette. Sur un centre ? Tir ? Un ballon de loin anodin, Areola, mal placé, est lobé. 1-1. Quand on ne fait pas la différence, ce genre de chose arrive.
Bâle croit même à la victoire et reste dans une idée offensive. Les équipes sont très étirées. Comment le PSG peut ne pas mener dans ce match ? C’est assez incroyable. Comme il est incroyable de voir Bâle manquer de peu de gagner ce match sur la fin ! Alors qu’on dirige vers un 1-1 décevant, heureusement à la dernière minute, Meunier marque un but génial. 2-1 ! C’est absolument logique et mérité.
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