PSG - Sirigu : « On n’est pas le Barça »

Après le succès face à Troyes (4-0), Salvatore Sirigu s’est montré rassuré par la réaction de son équipe. Et le gardien du PSG n’a pas hésité à mettre les choses au point après les récentes critiques sur le jeu parisien.
Salvatore, quel est votre sentiment après ce large succès ?
On a toujours mal. Non, blague à part, on a gagné 4-0. On a mérité de gagner, même si on a eu des difficultés. Mais c’est normal. Il ne faut pas exagérer, en ce moment on dit toujours qu’on est mal. Mais une équipe qui gagne 4-0, ce n’est pas mal.
Que pensez-vous du jeu de l’équipe ?
Je pense qu’on a bien joué. Pourquoi, ça vous étonne ?
Votre jeu ne semble pas encore totalement abouti…
Je le répète, on n’est pas le Barça ! On a gagné 4-0, on est contents ! Il y a trois jours on a eu un match très important et très difficile au niveau physique (victoire 2-0 à Kiev en Ligue des champions, ndlr). On a eu un voyage hyper fatiguant. On gagne 4-0 et on veut toujours trouver des choses qui ne vont pas. Quand on gagne, on a quand même mal joué, et si on perd on est onze cons sur le terrain. Il faut avoir de l’équilibre dans le jugement. On a eu des difficultés, on les a bien gérées. Ce n’est pas parce qu’on n’a pas la possession du ballon qu’on joue mal. Ce n’est pas ça le foot. Il faut le comprendre.
On vous sent énervé…
Je ne suis pas énervé mais je dis les choses. Chaque fois qu’on me pose des questions, c’est pour trouver des choses qui ne vont pas au Paris Saint-Germain. Le PSG est mon équipe, je suis toujours là pour la défendre. Si on veut parler de choses au-delà du match, des choses qui ne font que du mal au club, cela ne va pas. Je suis toujours objectif. Quand on joue mal, je le dis. Mais il ne faut pas toujours trouver quelque chose de mal. C’est sûr qu’on doit s’améliorer, mais c’est normal. Il n’y a rien de grave. On dirait qu’on est morts. On a gagné 4-0, ce soir (hier soir, ndlr) c’est la fête.
Est-on trop exigeant avec le PSG ?
Non, c’est normal. On a toujours pris les critiques normalement. Il y a beaucoup d’attentes médiatiques avec cette équipe, c’est le jeu. Mais pour nous ce n’est pas un problème, nous sommes des professionnels, on ne doit pas trop regarder cela. Demain, on doit penser à Saint-Etienne (ce mardi en quart de finale de la Coupe de la Ligue, ndlr). Ce qui se passe autour du terrain, ce n’est pas trop pour nous. Nous, on doit jouer, c’est tout. C’est notre travail.
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