Sporting Toulon: la réponse cash de Joye à Boudjellal

Claude Joye, actionnaire majoritaire du SC Toulon, répond dans Var-Matin à son président Mourad Boudjellal qui a estimé être "tombé dans un piège" en dévoilant aux médias ses liens avec le projet de rachat de l'OM.
Claude Joye ne veut pas entendre Mourad Boudjellal se défausser de ses responsabilités. L'actionnaire majoritaire du SC Toulon répond à l'influent homme de rugby, tout récemment engagé pour être le président du club de National 2, qui s'est plaint d'être "tombé dans un piège" pour avoir dû évoquer son implication dans le projet de rachat de l'Olympique de Marseille alors même qu'il se trouvait dans les locaux de l'équipe toulonnaise.
"Je tiens à rappeler quand même que c’est lui qui a choisi la date et convoqué la presse. C’est encore lui qui a choisi de parler de l’OM d’entrée. Personne ne lui a forcé la main. (...) Si le sujet le gênait, il n’avait qu’à préciser en préambule qu’il n’était pas là pour parler de ça", a déploré Claude Joye, dans un entretien à paraître samedi dans les colonnes de Var-Matin.
"On ne peut pas courir deux lièvres à la fois"
Après cet épisode qui "fut mal accueilli par nos supporters", Claude Joye confirme qu'une clause empêche Mourad Boudjellal d'exercer son nouveau rôle de président du SC Toulon tant que l'affaire avec l'OM est encore sur les rails: "Aujourd'hui, il n’a aucun pouvoir décisionnaire. Son arrivée au Sporting est liée à une condition suspensive qui est celle de son désengagement avec l’OM. On ne peut pas courir deux lièvres à la fois. Dans ces conditions, il n’est pas habilité à nommer un directeur sportif ou qui que ce soit."
Mourad Boudjellal a fait sensation en dévoilant le 26 juin son implication dans un projet de rachat porté par l'homme d'affaires franco-tunisien Mohamed Ayachi Ajroudi. Ce dernier a fait savoir qu'il embarquait avec lui des fonds saoudiens et émiratis, n'ayant toutefois pas vocation à être majoritaires.
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