Stambouli, Lucas, Erding : les tops et flops de Guingamp-PSG

Avec une équipe largement remaniée et rajeunie par Laurent Blanc, le PSG s’est imposé à Guingamp (2-0) grâce à un doublé de Lucas. Portés par un bon Benjamin Stambouli au milieu, les Parisiens n’ont pas été perturbés par les blessures de Layvin Kurzawa et Kevin Trapp.
TOPS
Benjamin Stambouli
Thiago Motta absent, c’est à lui que Laurent Blanc a confié le rôle de sentinelle devant la défense. L’ancien Montpelliérain a parfaitement rempli son rôle, coupant à plusieurs reprises le jeu de passes guingampais et affichant beaucoup de calme et de maitrise dans sa relance. Certes, Benjamin Stambouli n’a pas pris de gros risques offensifs. Mais il a su casser les lignes adverses à bon escient et recadrer de la voix et du geste les jeunes joueurs parisiens.
Layvin Kurzawa
Cassé, le nez de Layvin Kurzawa ne l’a pas empêché de monter en puissance au fil du match. Le latéral gauche est passeur décisif sur le deuxième but de Lucas (71e), qu’il avait déjà cherché, sans succès, au retour des vestiaires (50e). Après un début de match compliqué, il a fini par prendre la mesure de Marcus Coco. Aura-t-il marqué des points avant le quart de finale retour de Ligue des champions face à Manchester City ?
Lucas
Sa prestation l’a longtemps destiné à figurer dans la deuxième partie de cet article. Mais force est de constater que c’est lui qui a su faire la différence quand il le fallait pour le PSG. D’abord en transformant avec plein de sang-froid le penalty obtenu par Christopher Nkunku (56e), puis en coupant parfaitement un centre de Layvin Kurzawa (71e). Le Brésilien aura été décisif donc, pas forcément incisif ni percutant. La faute, peut-être, à son manque d’automatismes avec ses jeunes partenaires de l’attaque.
FLOPS
Jean-Kevin Augustin
Cavani et Ibrahimovic ménagés, c’est lui qui a hérité de l’axe de l’attaque parisienne. Si on n’attendait pas, évidemment, le même apport que les deux stars parisiennes, Jean-Kevin Augustin s’est montré beaucoup trop effacé, imprécis et n’a pas pesé sur la défense guingampaise. Le jeune attaquant parisien n’a jamais donné l’impression de savoir se situer. Une frappe repoussée des poings par Lössl (48e) en 90 minutes, c’est très, très pauvre, d’autant que son apport dans le jeu a été inexistant (62 % seulement de passes réussies, le plus petit total d’un joueur parisien samedi). Un match à oublier.
Mevlüt Erding
Avec lui, la tradition qui veut qu’un ancien Parisien plombe le club de la capitale (ou au moins marque) a vécu. Mais il aurait fallu de toute façon que l’international turc en fasse plus pour espérer tourmenter les joueurs de Laurent Blanc. Si Jimmy Briand n’a cessé de se montrer aux avant-postes, ce n’est pas son cas, même dans les temps forts de l’EAG. Mevlüt Erding a manqué de présence, de justesse et de timing, comme sur ce centre en retrait de Jonathan Martins Pereira (33e), sur lequel il se jette… sans propulser le ballon au fond des filets et ce alors que Trapp s’était manqué. Sa seule et unique occasion de la partie !
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