Telefoot en direct: Mediapro s'explique
Le foot français est en pleine tourmente depuis que Jaume Roures a annoncé son intention de ne pas payer à la LFP les échéances et de renégocier le contrat des droits télé de la Ligue 1. Pour la première fois, Mediapro s'explique.
-
Et c'est la fin de cette conférence de presse. Pour résumé. Mediapro n'estime pas avoir surpayé la Ligue 1 mais s'estime victime du covid et demande donc un aménagement. Une conciliation avec la LFP va avoir lieu, ce qui est la suite logique des avancées judiciaires de septembre. Deux nouveauté: Telefoot revendique 600.000 abonnés et le groupe sino-espagnol indique avoir alerté "les personnes concernées" depuis juin.
-
"On n'est pas les premiers à ne pas payer", Roures fait référence çà Canal et BeIN qui n'ont pas payé la fin du contrat précédent, ce que Roures leur avait reproché à l'époque. Il faut aussi préciser qu'il n'y avait pas de matchs.
-
On part sur une conférence de presse très longue pour aussi peu d'annonces.
-
L'accord avec Netflix "l'une des sources principales d'abonnement."
En capacité de payer l'échéance de décembre?
"Maintenant, avec la conciliation, on ne peut pas affirmer qu'il y aura une échéance de décembre."
Lien de confiance brisé?
"J'espère que non. C'est pas la première fois qu'il y a des problèmes entre le monde du foot et la télé. J'ai beaucoup de confiance qu'on peut trouver des solutions raisonnables pour tous."
-
Grâce à la conciliation "on est pas en dehors des échéances de paiement". et donc la ligue ne peut pas dénoncer le contrat.
-
Roures demande au gouvernement la loi sur le piratage: "elle était promise au début de l'année, et on est en octobre."
Sur Netflix
"Je veux dire en passant que ça marche très bien et qu'on s'est pas trompé"
-
"Nous allons respecter les contrats", assure Roures, qui explique "qu'on cherchera des solutions avec tous ceux qui veulent y participé. On a discuté avec le ministère de l'économie, des fonds d'investissements... et on va continuer à le faire dans un cadre déterminé."
-
"On ne peut pas croire que tout va se passer comme avant. On est aussi victime de cette situation comme le sont les gens, les abonnés, les clubs, les joueurs en Espagne, comme le sont beaucoup de chaînes de télévision. La Covid fait des ravages." Roures explique aussi qu'ils ont manifesté des soucis depuis le mois de juin "auprès des gens concernés".
-
"Le gage du succès de cette conciliation, c'est précisément la confidentialité de son déroulement", explique l'avocat de Mediapro. On en saura donc pas plus.
-
La communication qu'on fait aujourd'hui, c'est parce qu'on se réjouit d'avoir plusieurs semaines de conciliation avec la Ligue. C'est la suite de la mise sous protection du tribunal de commerce de Nanterre. Roures veut "adapter le contrat à la situation". "On ne parle que de cette saison, pas du contrat qui est sur quatre saisons."
Sur l'objectif des 3.5 millions d'abonnés
"Jamais on a dit qu'on voulait être à 3.5 millions d'abonnés en un an, on connaît un peu le marché français. Oui, ce bruit n'est pas bon, mais je suis venu pour rassurer, Telefoot va continuer. j'invite tout le monde à aller voir Telefoot car on va être là."
Des regrets sur l'interview qui a mis le feu aux poudres?
"Mon entretien c'était parce que j'ai reçu une information sur le défaut de paiement. J'ai voulu à ce moment là désigner quel était le cadre réel de la situation."
-
Jaume Roures annonce autour de 600.000 abonnés. "Sans connaître tous les abonnés via les différents opérateurs."
-
"Il n'y a pas de danger jaune. Nos actionnaires chinois, anglais et catalans sont là pour soutenir Mediapro jusqu'au bout."
-
la principale info de la conf
-
Roures s'en prend aux chiffres qui circulent. "Mediapro c'est pas 4 mecs et filles dans une chambre, on existe depuis 25 ans, on est dans 36 ou 37 pays, on a 7.000 employés, on est pas n'importe qui non plus."
Des problèmes de trésorerie? Un nouvel accord avec Canal?
"On est encore en négociation avec Canal", assure Roures.
-
Les demandes de ristourne de Mediapro sont seulement sur cette saison.
-
"Vous avez vu la chaîne pendant un mois, elle est au niveau où elle doit être."
-
C'est maintenant l'heure des questions. Et tout de suite, la première est sur l'éventuel échec de la conciliation.
-
"Nous sommes avec la Ligue dans un processus de confidentialité, cela veut dire qu'il y a des choses que je ne peux pas vous raconter."
-
"Nous avons beaucoup de confiance dans la conciliation. Ca va durer plusieurs semaines. On a tous les atouts pour que tous les agents touchés par cette situation trouvent des solutions raisonnables."
-
"Ne pas remettre en cause notre engagement pris en avril 2018". Roures est très clair, il ne veut pas se désengager et regrette le bruit autour des discussion avec la Ligue.
-
"Nous maintenons le projet", explique Roures. "Le Covid a touché au foot, à toute la société. L'économie est tombé."
-
"Ce projet était pour 4 ans, il n'était pas rentable dès la première saison, on le savait".
-
"Cet appel d'offres n'était pas surpayé, en comparaison avec les autres pays et les autres ligues", assure Roures. "Pour nous, c'était et c'est un prix correct. A ce moment là, nous n'avions pas des associés chinois."
-
Jaume Roures annonce des discussions confidentielles avec la LFP
-
Ca y est, Jaume Roures, le patron de Mediapro, arrive.
-
Beaucoup de monde au pavillon Dauphine, pas vraiment le type de lieu où on annonce une déconfiture.
-
Rappelons que dans le contrat, la LFP est censé pouvoir se tourner vers d'autres diffuseurs dès le premier défaut de paiement -ce qui a déjà eu lieu), mais en sollicitant le tribunal de Nanterre, Mediapro s'est offert un sursis et a diffusé une journée de Ligue 1 depuis les annonces choc.
-
On en est aux essais de son, la conf devrait commencer plutôt vers 11h.
-
Début de la conférence de presse prévu à 10h45. On attend pas mal de réponse de la part de Mediapro qui a déclenché un sacré ouragan en annonçant son intention de ne pas payer la traite de début octobre. La LFP a depuis contracté un prêt pour que les clubs ne soient pas en défaut de paiement.