Toulouse: Kombouaré avertit l'OM, "On est prêt à mordre"

Lourdement battu par Montpellier avant la trêve et 19e au classement, Toulouse accueille l’OM dimanche pour la 14e journée de Ligue 1. Antoine Kombouaré, l’entraîneur du Téfécé, appelle ses hommes et les supporters à la mobilisation pour redresser un navire dans la tourmente. "Jusqu’à la fin, on luttera pour le maintien", martèle le coach.
Le ton se veut toujours aussi déterminé, presque martial. En conférence de presse vendredi, Antoine Kombouaré n’a pas changé de discours. Le club de Toulouse, qu’il a rejoint mi-octobre, vient d’enchaîner trois revers de rang et de plonger à la 19e place. Dimanche, avant de recevoir Marseille en clôture de la 14e journée, les Violets seront peut-être lanterne rouge.
"Place aux actes"
Le classement, les résultats des adversaires directs dans la lutte pour le maintien… Tout cela n’intéresse pas vraiment Kombouaré: "On est prêt à mordre, à jouer, à gagner, à tout pour faire une grande prestation. Il y a les paroles, places aux actes." La défiance des fans toulousains et la présence en nombre de supporters marseillais au Stadium sont autant d’arguments qui n’atteignent pas le successeur d’Alain Casanova: "Vu la situation dans laquelle on est, peu importe. Tout ça, c’est secondaire. On a un travail à faire."
"Je ne veux plus entendre d’excuses", ajoute l’ex-entraîneur de Dijon, pour qui "ce qui s’est passé avant est de la littérature, du passé". La manière n’est pas son souci principal, lui veut "lancer une nouvelle dynamique" avec une victoire. Et "si ça doit être à la 90+5e, comme Lyon l’a fait contre nous, on y est prêt", assure-t-il.
"Il faut croire que j’aime les emmerdes…"
Déjà passé par des opérations maintien du temps où il officiait à Valenciennes, Lens, Guingamp et Dijon, Antoine Kombouaré a conscience que Toulouse devra se battre contre cette menace: "Il faut se préparer à ce que cette saison soit compliquée. Jusqu’à la fin, on luttera pour le maintien. S’il faut passer par une dernière journée ou un barrage, on passera par là." Le Kanak espère quand même pouvoir compter sur le soutien des supporters dans cette mission: "Ce sera beaucoup plus facile avec leur soutien."
Lutter pour le maintien n’est pas facile, mais l’entraîneur de 56 ans garde le moral. "Peut-être que ça ne se voit pas, mais je suis très heureux. Je suis un privilégié. J’ai de la chance de travailler. J’ai plein de copains qui ne bossent pas, il y a des gens dehors… Je mesure ma chance. Je suis heureux dans mon travail. Être 19e, c’est embêtant et je ne suis pas content, mais je suis heureux à Toulouse et j’ai envie de sauver ce club et l’aider à passer des caps. (…) Il faut croire que j’aime les emmerdes… mais je suis là pour ça."
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