Un Bordeaux complètement fou
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Mené 3-0 à Monaco, Bordeaux s’est arraché pour l’emporter (4-3). Les Girondins sont seuls deuxièmes du championnat, à trois points de Lyon.
L'équipe de Laurent Blanc avait un beau coup à jouer en affrontant Monaco au stade Louis II. Les Girondins pouvaient en effet s'emparer seuls de la deuxième place du championnat. On a longtemps cru qu'ils en seraient incapables, passant complètement au travers de leur début de match. Menés 0-3, ils sont tout de même parvenus à l'emporter (4-3, score final).
La première mi-temps avait pourtant été à sens unique. Les Monégasques avaient peut-être à cœur de laver l'affront de l'an dernier (victoire 6-0 de Bordeaux sur la pelouse de Louis II). Dès l'entame de match, on sent les Girondins empruntés, incapables d'apporter le danger sur les buts de Stéphane Ruffier. Tout le contraire des rouges et blancs, pourtant privés de cinq de leurs titulaires habituels (Modesto, Adriano, Cufré, Pokrivac, Park). Le colombien Pino, en particulier, est virevoltant. A la 14ème minute, le joueur de 21 ans expédie le ballon en lucarne sur un superbe coup-franc (1-0), même si Ramé n'est pas exempt de tous reproches sur le coup.
Monaco continue de profiter des espaces béants laissés dans la défense girondine, et double logiquement la mise à la fin de la première période, grâce à Alexandre Licata (2-0, 44ème). En 45 minutes, Bordeaux a à peine existé. Laurent Blanc en tire les conséquences en faisant rentrer à la pause Jussiê et Chamakh à la place de Fernando et Traoré.
Et pourtant, c'est bien Monaco qui inscrit le troisième but du match. Pino, après un numéro sur le côté gauche, centre parfaitement pour Licata, qui plante son cinquième but de la saison (3-0, 50ème). Bordeaux n'a pas le temps de tergiverser, grâce à Chamakh (3-1, 52ème). Quelques minutes plus tard, Alou Diarra redonne l'espoir aux siens, d'une superbe frappe de 25 mètres (3-2, 67ème). La fin de match est crispante pour les Monégasques. Le match peut basculer d'un côté comme de l'autre. Chamakh, d'une nouvelle tête, égalise (3-3, 87ème). Monaco, déstabilisé, laisse trop d'espace à Cavenaghi, qui inscrit le but victorieux (4-3, 89ème). Renversant !
Pour la jeune équipe monégasque, si prometteuse par moments, mais tellement confondante de naïveté à d'autres, la désillusion est cruelle. Bordeaux, en revanche, a rempli son contrat. Avec deux victoires lors des deux derniers matchs, les Girondins sont les dauphins de Lyon.
La première mi-temps avait pourtant été à sens unique. Les Monégasques avaient peut-être à cœur de laver l'affront de l'an dernier (victoire 6-0 de Bordeaux sur la pelouse de Louis II). Dès l'entame de match, on sent les Girondins empruntés, incapables d'apporter le danger sur les buts de Stéphane Ruffier. Tout le contraire des rouges et blancs, pourtant privés de cinq de leurs titulaires habituels (Modesto, Adriano, Cufré, Pokrivac, Park). Le colombien Pino, en particulier, est virevoltant. A la 14ème minute, le joueur de 21 ans expédie le ballon en lucarne sur un superbe coup-franc (1-0), même si Ramé n'est pas exempt de tous reproches sur le coup.
Monaco continue de profiter des espaces béants laissés dans la défense girondine, et double logiquement la mise à la fin de la première période, grâce à Alexandre Licata (2-0, 44ème). En 45 minutes, Bordeaux a à peine existé. Laurent Blanc en tire les conséquences en faisant rentrer à la pause Jussiê et Chamakh à la place de Fernando et Traoré.
Et pourtant, c'est bien Monaco qui inscrit le troisième but du match. Pino, après un numéro sur le côté gauche, centre parfaitement pour Licata, qui plante son cinquième but de la saison (3-0, 50ème). Bordeaux n'a pas le temps de tergiverser, grâce à Chamakh (3-1, 52ème). Quelques minutes plus tard, Alou Diarra redonne l'espoir aux siens, d'une superbe frappe de 25 mètres (3-2, 67ème). La fin de match est crispante pour les Monégasques. Le match peut basculer d'un côté comme de l'autre. Chamakh, d'une nouvelle tête, égalise (3-3, 87ème). Monaco, déstabilisé, laisse trop d'espace à Cavenaghi, qui inscrit le but victorieux (4-3, 89ème). Renversant !
Pour la jeune équipe monégasque, si prometteuse par moments, mais tellement confondante de naïveté à d'autres, la désillusion est cruelle. Bordeaux, en revanche, a rempli son contrat. Avec deux victoires lors des deux derniers matchs, les Girondins sont les dauphins de Lyon.
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