Une CAN à oublier

Les organisateurs de la Coupe d’Afrique des Nations promettaient une 27e édition à spectacle. Mais l’Angola n’a pas été au niveau et le niveau de jeu global a été décevant, Egypte exceptée.
L’Egypte au sommet
Malgré un match d’ouverture spectaculaire (4-4) entre l’Angola et le Mali, le niveau de jeu global a été faible. La médiocrité des pelouses et la chaleur humide y sont sans doute pour beaucoup, mais cela n’explique pas tout. Les équipes qualifiées pour le mondial sud-africain, emmenées par des cadors européens comme Drogba ou Eto’o, n’ont pas été à la hauteur de leurs ambitions. Seul le Ghana, privé de son capitaine Michael Essien (blessé après un match) et de Muntari (raisons disciplinaires), a justifié sont statut en accédant à la finale grâce au talent des « baby Black Stars », Andre Ayew, Opoku et Badu, sans oublier le Rennais Gyan.
Pour la troisième fois consécutive, l’Egypte a remporté le titre, notamment grâce à son expérimenté capitaine Ahmed Hassan (36 ans), élu meilleur joueur du tournoi après avoir battu le record de sélections chez les Pharaons (172 !), et à son portier El-Hadary, meilleur gardien de
Les Pharaons ont battu ou éliminé quatre des cinq mondialistes présents : le Ghana (1-0), le Cameroun (3-1 après prolongations), le Nigeria (3-1 au premier tour) et surtout l’Algérie (4-0) qui les avait pourtant privés de Coupe du monde deux mois plus tôt. Coffi Codjia fut la « star » malheureuse de ce match sous haute tension. L’arbitre béninois a accordé un penalty généreux à l’Egypte et expulsé trois Algériens. Déjà en quarts de finale,
Triste final
Finalement
Votre opinion