Coe : « Tout n’est pas encore prêt »

Le président du comité d’organisation des JO de Londres a fait le point à Barcelone, dans le cadre du Global Sports Forum, sur les préparatifs. Le double médaillé d’or du 1500m (1980, 1984) admet qu’il reste du travail.
Sebastian, à 140 jours de la cérémonie d’ouverture, êtes-vous prêt ?
Non. Tout n’est pas encore prêt. Il y a encore du travail. Le plus important, maintenant, c’est que l’excitation augmente autour de l’évènement au Royaume-Uni. Il va y avoir des moments forts, avec le relais de la flamme olympique, avec des volontaires qui vont faire passer le message que les Jeux approchent.
La sécurité est-elle l’une des priorités ?
La sécurité, c’est toujours un point important de l’organisation de tous les Jeux Olympiques. Ça l’a toujours été depuis que je suis activement impliqué dans le sport. N’oublions que nous allons célébrer un extraordinaire groupe de jeunes athlètes qui vont lutter au plus haut niveau. Donc les gens veulent venir à Londres et pouvoir dire : « oui, c’est sûr, c’est sécurisé ». Mais ils ne seront pas non plus dans une ville verrouillée.
Il reste des billets à vendre. Ne pensez-vous pas que leur prix est trop élevé ?
Non. Les deux tiers des billets disponibles pour le public coûtent 50£ (60€) ou moins. Et 2,5 millions de billets ont été vendues à 20£ (24€) ou moins. On avait trois objectifs. Le premier, c’était de remplir les stades. Le deuxième, de s’assurer que le prix est accessible. Avec 2,5 millions de billets à 20£, ça l’est. Et enfin, nous sommes le comité d’organisation. On a le challenge de dégager des revenus pour accueillir les Jeux. Les ventes de billets représentent un quart de notre budget. Je pense qu’on a rempli ces trois objectifs.
D’après certaines sources, le budget sera dépassé…
Ce n’est pas vrai. Pour les infrastructures et la construction des stades pour les Jeux, le budget public est tenu. Et le budget du comité d’organisation, pour lequel je suis responsable, et qui est essentiellement bâti grâce aux sponsors et à l’apport du secteur privé, est équilibré. Nous allons essayer de maintenir ces deux budgets dans la même position.
Que se passera-t-il après les JO ?
Nous avons dix ans de sport devant nous à Londres et au Royaume-Uni. Tous les championnats du monde, excepté pour le football, vont se dérouler au Royaume-Uni. Il y aura la Coupe du monde de rugby (2015), la Coupe du monde de cricket (2019), les Mondiaux d’athlétisme (2017), les Jeux du Commonwealth en Ecosse (2014). C’est une décennie de sport.
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