JO 2016 : Teddy Riner a "un peu le trac" (mais ne craint pas la malédiction du porte-drapeau)

Alors qu’il ouvrira la voie à la délégation tricolore ce vendredi, lors de la cérémonie d’ouverture des JO 2016 de Rio, Teddy Riner avoue ressentir un peu de stress. Le judoka, champion olympique en titre des poids lourds, ne s’affole toutefois pas quant à la malédiction du porte-drapeau.
Teddy Riner ouvrira la marche de la délégation française au Maracana ce vendredi lors de la cérémonie d’ouverture des JO 2016 de Rio. Et sous la carapace de 2,04m, un peu de stress « Je ne vous cache pas que j'ai un peu le trac, parce que je suis le premier qui vais rentrer », a admis l'octuple champion du monde de judo à l’occasion d'un échange avec la presse au Club France à Rio.
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« Je n'ai pas envie de me louper ou de me prendre les pieds dans les fils ou quelque chose qui traîne, j'ai envie d'être exemplaire. Mais il faut rester soi-même, il ne faut pas se mettre une pression supplémentaire par rapport aux Jeux olympiques », a-t-il ajouté.
« Quelque chose de positif »
Le champion olympique des poids lourds en 2012 à Londres a assuré ne pas s'inquiéter de la "malédiction du porte-drapeau" qui frappe parfois les sportifs laissant trop d'énergie dans cette tâche symbolique et médiatique, au détriment de leurs performances.
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« Je ne mets pas la pression par rapport au fait d'être porte-drapeau, je ne le vois pas comme une malédiction ou quelque chose de négatif, je le vois comme quelque chose de positif », a assuré Riner.
« Il faut vivre le moment, profiter de ces JO. Vivre cet instant c'est exceptionnel, j'ai la chance de pouvoir être ce porte-drapeau, je vais découvrir ce que cela fait de rentrer le premier devant toute la délégation française. Ça doit être juste incroyable », a-t-il conclu.
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