Muffat : « Pas de place pour une erreur »

Membre de la Dream Team RMC Sport, Camille Muffat avoue aborder dans une forme incertaine les championnats de France de Dunkerque (du 18 au 25 mars). La Niçoise ne doute pourtant pas de décrocher son billet pour les JO de Londres.
Sa forme actuelle
« Tout va bien. On va dire que la forme n’est pas vraiment là, mais c’est voulu. C’est Fabrice (Pellerin, son entraîneur, Ndlr) qui en a décidé ainsi. Je ne suis pas très préparée mais j’ai une petite marge sur la concurrence donc j’en profite pour arriver un peu fatiguée. Je garde l’état de forme pour les JO. Toute l’année, j’ai fait des très bons temps donc c’est que j’ai progressé. Je n’ai pas besoin d’être trop préparée, ce serait des cartouches de gâchées. »
Ses doutes
« Par rapport à il y a quatre ans, je n’ai pas du tout l’impression que cela va être des sélections olympiques. Je me dis que cela commence dans deux jours et je suis en pleine période d’entraînement. Je ne sais pas trop à quoi m’attendre. Je n’ai pas de stress du tout. Le stress va arriver là-bas car même si on est quasi sûr que cela va passer, il peut y avoir une disqualification ou une blessure. Tout peut arriver. On n’a qu’une chance donc il n’y a pas de place pour une erreur. Mais j’ai juste à faire ce que j’ai fait toute l’année. »
Le bassin olympique de Londres
« On a eu pas mal de chance de pouvoir tester la piscine avant l’heure (elle a participé aux championnats britanniques, Ndlr). C’était ouvert aux étrangers. Il y avait des Sud-Africains, des Européens et quelques Français. C’était assez sympa de découvrir ça avant l’heure car un bassin des Jeux c’est toujours énorme. Même si on avait entendu des petites rumeurs disant que cela n’allait pas être top, on a été assez surpris, mais dans le bon sens. Partout en France, en Europe ou aux Etats-Unis, l’aller est à gauche, mais en Australie ou en Angleterre, on tourne à l’envers. En France, on n’a pas de bassins qui peuvent rivaliser. Par exemple à Dunkerque il y a 600 places dans les gradins, alors qu’à Londres il y en a 20 000. »
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