Agnel : «Le record de France était dans un coin de ma tête»

En battant son propre record de France du 200m (1’44’’42), ce mardi à Dunkerque, Yannick Agnel a composté son billet pour les JO de Londres. Les pieds sur terre, le Niçois refuse pourtant de s’emballer avant le 100 m, ce mercredi.
Yannick, même si ce n’est pas une grosse surprise, vous avez votre billet pour les JO de Londres en poche…
C’est un soulagement. Ce n’est jamais gagné d’avance. Je suis soulagé. Je peux récupérer et me concentrer sur le 100 m. C’est vrai que ça enlève un peu de pression. Je reste serein et concentré sur la manière de faire. A l’arrivée, j’ai ressenti de la satisfaction mais je préfère rester concentré car il y a encore trois gros 100 m à fournir (à partir de mercredi).
Comment analysez-vous cette finale ?
Elle n’était pas facile à gérer. Il fallait partir vite et s’extraire du lot dès le départ. C’est ce que j’ai fait. Au final, il y a une belle marque. Ça fait plaisir. Il y a eu une belle bataille avec Amaury Leveaux (2e du 200 m et également qualifié pour les JO). On a différents moyens de se préparer. La course était intéressante, électrique.
Vous avez semblé assez à l’aise….
(Rire) On a travaillé le départ sur les autres meetings. Le souci, c’est qu’on n’avait pas le recul nécessaire.
Le record était-il un objectif ?
Oui, c’était dans un coin de ma tête. Hier (lundi), Camille (Muffat) m’a vraiment motivé pour que je me bouge et que j’essaie de faire quelque chose de bien. Je me suis dit : « Ce serait bien que je fasse quelque chose ! » D’habitude, c’est moi qui lance ce genre de choses. C’était son tour, c’est sympa.
Les Niçois sont très en forme ?
Non, juste un petit peu en forme (rires) !
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