Cielo remporte la répétition générale

Dernière compétition majeure avant les championnats du monde Shanghai (24 au 31 juillet), l’Open EDF de natation a encore vu César Cielo dominer le 100 mètres. La querelle de ces derniers jours entre les sprinteurs de l’équipe de France a laissé des traces.
La vérité du bassin a parlé. Alors que les polémiques se sont succédées autour des sprinteurs français, c’est une fois de plus César Cielo qui a mis tout le monde d’accord. Vainqueur du 50m nage libre un peu plus tôt dans l’après-midi, le Brésilien s’est nettement adjugé le 100m. Avec un temps de 48’’26, le champion du monde sortant a devancé le Français Fabien Gilot (48’’85) et le Russe Andrei Grechin.
Meilleur temps des séries (48’’72), Gilot n’a pu suivre le rythme. Le Marseillais refusait pourtant de céder à l’abattement. « Ce n’est pas dramatique de ne pas l’avoir battu, déclare-t-il. Dans un mois cela sera différent. » La hiérarchie mondiale n’a donc pas bougé sur l’épreuve reine du sprint lors de cet Open EDF de natation. Si Fabien Gillot a assumé son rang de champion de France, William Meynard a coincé en ne terminant que cinquième de cette finale.
Bernard : « J’ai perdu de l’énergie »
Les deux Français qualifiés sur la distance pour les Mondiaux de Shanghai (du 24 au 31 juillet) ont aussi été les deux seuls à faire partie des huit finalistes ce samedi. Alain Bernard est passé à côté en ne réalisant que le dixième temps des séries. Une conséquence des bisbilles entre les sprinteurs français ? « Je ne sais pas si l’affaire m’a perturbé mais ce qui est sûr c’est que cela ne m’a pas aidé, concède d’ailleurs le champion olympique. Cela n’a pas été de tout repos. Je suis certain d’avoir perdu de l’énergie là-dedans. »
Une analyse que confirmait Yannick Agnel, troisième aux derniers Championnats de France sur 100m. « C’est finalement assez bête de perdre de l’énergie dans des joutes par médias interposés. Il vaudrait mieux garder cette énergie pour Shanghai. » Quant à la domination sans faille de César Cielo sur la discipline, Fabien Gilot préfère ne pas trop s’inquiéter. « Rendez-vous dans un mois, lance-t-il. En plus de la course, il y a un petit jeu entre les sprinteurs qui a commencé et ça me plaît. »
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