Donzé : « Un potentiel possible de médailles d’or »

Le DTN a dressé, ce dimanche, le bilan des championnats de France de Dunkerque. Fier des pépites Camille Muffat, Yannick Agnel et Camille Lacourt, il compte sur l’expérience qu’apporteront Alain Bernard et Laure Manaudou pour réussir les JO.
Les bonheurs de Dunkerque
« Il y a le retour de Laure (Manaudou). C’est quand même une satisfaction de voir que tout est possible. Il y a aussi Amaury Leveaux, qu’on n’attendait peut-être pas forcément à ce niveau-là. Il a su se remobiliser. La satisfaction vient aussi de la confirmation du potentiel de Camille Lacourt, qui se présente comme un prétendant au titre olympique sur 100m dos, et de Camille Muffat, à un niveau encore supérieur, sur 200m et 400m. Et puis aussi de Yannick Agnel, qui a fait des performances remarquables chronométriquement sur le 200m. Et enfin, les relais. »
Les déceptions de Dunkerque
« Il y a Fred Bousquet, qui repart sans aucun ticket olympique. Pour moi, c’est la déception de la semaine. Après, c’est la beauté du sport, de la compétition. Alain Bernard n’est qualifié que pour le relais 4x100m mais c’est un relais qui reste un prétendant au podium. Il y a aussi la déception de Jérémy Stravius, co-champion du monde du 100m dos. Lorsqu’il y a beaucoup de confrontation, de concurrence, on doit se présenter dans les meilleures dispositions aux championnats de France. »
Le rôle d’Alain Bernard
« C’est un membre du relais. Il a été champion olympique. Il aura sans doute une position un peu particulière dans l’équipe. S’il est porte-drapeau, ce sera encore un autre élément à prendre en compte. Alain saura apporter toute son expérience. Des Jeux Olympiques, ce ne sont pas des Championnats du monde. De l’expérience, c’est important d’en avoir et de la partager. Moi, je suis DTN. Je comprends les enjeux pour Alain et le comité olympique. Mais la natation, c’est la première semaine. La cérémonie d’ouverture, c’est la veille de la première journée. Je l’ai déjà dit à Denis Masseglia (président du CNOSF). Ils le savent et choisiront en responsabilité. »
La compétitivité de Laure Manaudou
« Laure a montré des dispositions qui peuvent lui laisser espérer se rapprocher du fameux podium. On sait aussi qu’il y aura une forte concurrence. Aujourd’hui, elle a 75 mètres qui lui permettent d’être médaillable. Ce sont bien entendu les 25 derniers mètres qui restent les plus déterminants. Il lui reste quatre mois. C’est une fille qui est une telle compétitrice qu’elle doit y aller et elle va y aller avec l’ambition de se rapprocher du podium. Et pourquoi pas monter sur ce podium. Forcément, avec Laure et Alain, ce sont des valeurs ajoutées pour l’équipe de France. Les deux champions olympiques seront présents à Londres. Ils apporteront toute leur expérience, leur détermination. »
Le niveau de l’équipe de France
« C’est toujours difficile de comparer une nation par rapport à une autre. On a des individualités qui sont très fortes. La natation américaine, c’est des individualités plus une densité importante. Les Australiens, c’est un peu la même chose. Les nations européennes sont plutôt sur la configuration de la France. Après, cette culture de la médaille d’or, on doit l’avoir. Aujourd’hui, on part avec un potentiel possible de médailles d’or. Ces quatre mois doivent rendre les choses possibles. »
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