Leveaux les fait bien rire

Ses petites provocations sur RMC lundi soir ont plutôt fait sourire ses collègues de bassin et néanmoins rivaux en vue de la qualification pour les Jeux Olympiques. Notamment pris pour cible, Yannick Agnel lui a répondu du tac au tac.
Avant que les Championnats de France de Dunkerque qualificatifs pour les JO ne livrent leur verdict (18-25 mars), la bataille a déjà commencé au bord des bassins. Sans mettre le feu à la natation française, Amaury Leveaux s’est un peu fâché lundi soir sur les ondes de RMC. Avec des formules choisies : « Le chrono d’Agnel, je vais l’éclater » ou encore, « En équipe de France, c’est chacun pour sa peau ». Pour la première fois depuis un an et demi, le vice-champion olympique du 50 m pouvait se targuer d’un chrono de référence sur la distance reine du 100 m (49’’27), et revenait d’un coup dans la course olympique. « C’est dans le caractère de Momo. Je le connais depuis des années, il est comme ça, du genre à envoyer des coups d’éclat comme ça », s’esclaffe Fabien Gilot.
Florent Manaudou, autre sprinteur candidat à Londres, en sourit également. « C’est Amaury, il en rajoute toujours un petit peu. On ne se hait pas, c’est la compet’ c’est tout. » Même ses propos sur le relais (« Ce n’est pas un objectif ») n’ont guère heurté les oreilles de ses pairs. « D’abord, je le connais tellement que ça me fait rigoler. Deuxio, c’est aussi ce qu’on pense mais on le présente et on le formule différemment. En tout cas, avec un petit peu plus d’élégance à certains moments… », se gondole Gilot.
Agnel règle ses comptes
Mais le Marseillais n’a pas été comme Yannick Agnel l’objet direct d’une pique de Leveaux (« Son chrono (48’’80), je ne vais pas le taper, je vais l’éclater ! »). Alors, forcément, le Niçois, se devait de réagir : « Je ne sais pas pourquoi il dit ça. Il a oublié que les vagues, il faut les faire dans le bassin et pas dans les interviews ou sur Twitter », a-t-il lâché sur RMC. « A Dunkerque, forcément, poursuit-il, ça va être électrique ». Quelques minutes plus tard, Amaury Leveaux y allait d’un petit tweet acerbe : « Euh niveau palmarès, pour le moment, je l’éclate, non ? ». Ou comment une tempête dans un verre d’eau pourrait finir par sérieusement déborder.
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