A la rencontre de Gaëtan Masure

En vue dans le Challenge d’obstacle (6e au classement, deux victoires), le singulier pilote de 22 ans se met aussi régulièrement en selle dans les étapes de plat. Il évoque ici son parcours, ses mentors et aussi les différences existant entre les deux disciplines.
En vue dans le Challenge d’obstacle (6e au classement, deux victoires), le singulier pilote de 22 ans se met aussi régulièrement en selle dans les étapes de plat. Il évoque ici son parcours, ses mentors et aussi les différences existant entre les deux disciplines.
Ce qu’il dit :
A propos de son parcours
« Originaire de Bruxelles, j’ai grandi dans un environnement courses, mon père (Patrick) faisait partie des top-jockeys belges et ma mère montait en amateurs. Je devais avoir un an lorsque l’on m’a assis sur mon premier poney (sourires). Jeune, j’ai longtemps hésité entre le foot et les courses. Et c’est mon père qui m’a amené à prendre une décision. Il m’a conseillé d’aller en France pour suivre ma formation, ce que j’ai fait. J’ai eu la chance d’avoir Cédric Boutin pour maître d’apprentissage. Chez lui, j’ai beaucoup appris et cela sur différents plans. Je pense qu’il m’a transmis un peu de sa « gnaque ». Travailler aux côtés de Carlos Laffon-Paris m’a également fait progresser. Chez lui, j’ai pu monter de très bons chevaux de plat. Lorsque j’ai perdu ma décharge, j’ai connu une période assez délicate et j’ai pris l’option de monter aussi en obstacle. Grâce à Jean-Paul Gallorini, j’ai franchi un palier dans cette discipline. Il est très franc, prodigue d’excellents conseils et j’essaye d’en tenir compte afin de corriger mes erreurs. »
Plat/Obstacle, aller et retour
« Monter à la fois en plat et en obstacle est enrichissant. Monter en obstacle m’a permis de gagner en assurance et de m’affirmer dans le peloton. Pour ce qui est de la Casaq Ligue, je crois qu’il est plus facile de gagner une étape en obstacle qu’en plat. Lorsque l’on a le bon cheval, on peut toujours s’en sortir dans cette discipline. En revanche, en plat, on est parfois victime des aléas de course. »
A propos de ses meilleurs souvenirs dans les courses-événements
« Mon premier succès dans un quinté m’a marqué. C’était à Deauville en 2009. Je pilotais Bigzam, une protégée de Monsieur Lefebvre. J’aimais beaucoup cette jument avec laquelle j’avais gagné à deux reprises avant cette course. En obstacle, je garde un excellent souvenir de ma victoire inattendue avec Nom de d’La à Dieppe (cette année). Dans la ligne d’en face, j’étais dominé, mais Nom de d’La a fait un truc. Après la dernière haie, il a fini vite et a battu d’un nez Tir Au But, un cheval de qualité. »
Crédit Photo : APRH
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