Rattachement des Sports à l’Education nationale: un "énorme changement"

Le président du CNOSF Denis Masseglia s’est réjoui que le nouveau chef du gouvernement Jean Castex, en lien avec le président de la République, ait opéré un rapprochement entre le ministère des Sports et celui de l’Education nationale.
Roxana Maracineanu conserve son portefeuille des Sports, mais avec un statut de ministre déléguée auprès de Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale. Denis Masseglia, le président du CNOSF, qui réclamait depuis des années une telle absorption, y voit une forme de reconnaissance du rôle crucial que le sport peut jouer dans le champ social, "dans ce que le mouvement sportif et ses clubs peuvent apporter à un jeune en terme de construction, d’épanouissement".
"Il ne faudrait pas sous estimer le fait que le ministère des Sports soit rattaché à l’Education, a-t-il appuyé sur RMC ce lundi soir. C’est un énorme changement, qui aura des conséquences multiples, ne serait-ce que par la considération que l’on peut avoir vis-à-vis de l’emploi. Désormais, les employés au sens des collaborateurs, des cadres qui sont ceux du ministère, vont être rattachés à l’Education. On va ainsi avoir beaucoup plus de possibilités, de capacité, d‘importance sociétale."
Masseglia: "L'avantage de se connaître et de se respecter"
Satisfait, lui qui attendait "un bon signal pour le sport français", Denis Masseglia a également salué le maintien en poste de la ministre des Sports Roxana Maracineanu, dont il a défendu le bilan et la maîtrise des dossiers. Il seront très nombreux à la rentrée (projet de loi sport, dialogue avec les supporters de foot, plan de relance pour le sport...).
"Maintenant qu’un certain nombre de projets ont été menés à terme, qu’il faut enclencher sur d’autres, ce n’est pas le moment d’avoir un nouveau ministre à qui il faut expliquer quelque chose pour qu’il prenne les dispositions nécessaires, a estimé Denis Masseglia. On a l’avantage d’avoir quelqu’un qui connait, cela ne veut pas dire que tout sera rose, mais c’est aussi l’avantage de se connaître et de se respecter."
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