Lombard : "Macalou fait partie des joueurs à suivre"

Auteur d’un splendide essai lors du succès du Stade Français face au Munster, samedi en Champions Cup (27-7), Sekou Macalou impressionne. Le flanker français de 20 ans fait naître beaucoup d’espoirs, notamment chez Thomas Lombard, membre de la Dream Team RMC Sport.
« Sekou Macalou un jeune espoir des équipes de France de jeunes et du rugby français, avec un potentiel athlétique remarquable et remarqué. Il va très vite. Je pense qu’il peut encore s’étoffer un peu physiquement mais c’est un profil de troisième-ligne intéressant, qui allie une grosse couverture de terrain à des qualités ballon en main. Il est très rapide. Il s’est façonné en Pro D2, un championnat rugueux et difficile. Il a pu apprendre beaucoup.
De là à imaginer une transition au niveau international, c’est encore un peu tôt. Il faudrait déjà qu’il soit un titulaire en puissance au Stade Français. Mais il fait partie des joueurs à suivre. Avec en guise d’exemple un Yacouba Camara, quasiment titulaire à Toulouse et dans le groupe France pour préparer le Tournoi.
« Le profil de ce genre de joueurs est incontournable »
En équipe de France, quand on veut une troisième ligne complémentaire, on recherche un numéro 8 puissant et manieur de ballon type Picamoles, un gratteur type Dusautoir et un profil un peu plus coureur et franchisseur, qui pourrait être un Sekou Macalou. L’ambition du XV de France aujourd’hui est de proposer un rugby alerte, avec du mouvement, qui colle aux standards du rugby international qui gagne. Le profil de ce genre de joueurs est incontournable.
On va toujours très vite en besogne. Dès qu’on voit un joueur qui réalise un exploit, on en fait tout de suite un candidat potentiel à l’équipe de France. Je crois que Guy Novès sait comment gérer ces joueurs qui arrivent rapidement à attirer la lumière sur eux, pour ne pas leur faire brûler les étapes. Mais on a besoin de ce genre de joueurs, d’avoir une émulation et un renouvellement des talents, donc c’est effectivement très intéressant d’avoir des garçons jeunes qui arrivent au début du mandat d’un sélectionneur. Avec la facile mais obligatoire projection vers le Mondial 2019. »
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