Pro D2: Biarritz-Bayonne, le point sur des situations instables

Qualifié pour les barrages de Pro D2, Biarritz peut encore rêver de Top 14. Mais tout n’est pas rose au BO, notamment sur le plan financier. Chez le voisin bayonnais, les espoirs de montée sont déjà envolés. Et comme à Biarritz, ça bouge en coulisses.
Biarritz
Le Biarritz Olympique est confronté en dehors du terrain à de graves soucis financiers, en raison du départ en début de semaine de trois investisseurs de Hongkong qui faisaient partie du Conseil d’Administration. Un trou de 1,5 million d’euros, que le club biarrot devra combler d’ici la fin de la saison et son passage devant la DNACG (le 30 avril).
Par ailleurs, l’officialisation de la nomination d’Imanol Harinordoquy au poste de vice-président du BO pourrait intervenir prochainement. L’ancien troisième ligne biarrot, caution identitaire et sportive du club rouge et blanc, serait appelé pour occuper des fonctions de tout premier ordre au relais du duo Ledoux/Gufflet. Au niveau sportif, Gonzalo Quesada, le manager général, à qui il reste deux ans de contrat, devrait rester au Pays Basque. Il pourrait être secondé par Jacques Cronje (ancien joueur du club, passé par le Racing également) qui s’occupe aujourd’hui des skills au BO. L’actuel adjoint de Quesada, Simon Raiwalui, a décidé de rejoindre la sélection australienne en juin prochain, en tant qu’adjoint de Michael Cheika.
Bayonne
L’arrivée de Yannick Bru au poste de manager général laisserait à penser que Pierre Berbizier n’honorerait pas sa dernière année de contrat (rien n’a filtré pour l’instant). En tout état de cause, il semble inenvisageable de voir Bru débarquer avec Berbizier toujours en poste. Berbizier, Joël Rey et Vincent Etcheto sont logés à la même enseigne avec encore un an de contrat.
S'il venait à signer, Yannick Bru pourrait emmener dans ses valises Jeff Dubois, ancien entraîneur du Stade Français et des arrières de l’Equipe de France. Les deux hommes ont été contactés par d’autres clubs en France mais également à l’étranger. Quant à Richard Dourthe, pressenti un temps pour prendre les rênes du Directoire, la piste semble aujourd’hui abandonnée.
Du point de vue financier, la situation de l’Aviron semble moins critique que celle de son voisin biarrot. Les actionnaires majoritaires du club ciel et blanc, depuis la démission dimanche du président Francis Salagoity et du vice-président, Christian Devèze, ayant d’après certaines rumeurs la volonté de remettre au pot.
VIDEO. LOU - Roubert: "On se doit d’être ambitieux"
Votre opinion