Ugo Mola s'emporte contre l'arbitrage: "Si on ne protège pas ces joueurs, on tue notre sport"

Alors que Toulouse reçoit le Leinster, dimanche (16h15) lors de la deuxième journée de la Champions Cup, Ugo Mola a poussé un coup de gueule contre les décisions arbitrales à deux vitesses et le manque de protection des joueurs spectaculaires.
Si Toulouse s’est imposé à Bath (22-20) la semaine dernière, Ugo Mola ne digère toujours pas les suspensions de cinq et de quatre semaines infligées respectivement à Jerome Kaino et Lucas Pointud. Le manager du Stade Toulousain a poussé un coup de gueule contre les décisions arbitrales à deux vitesses alors que les Rouge et Noir affrontent le Leinster, dimanche (16h15) en Champions Cup. Il a livré un plaidoyer pour protéger les petits gabarits et les joueurs spectaculaires qui font venir les gens dans les stades.
"Quand nos jeunes prennent de grands coups d’épaule, personne ne dit rien"
"On attend beaucoup de l’arbitrage en règle générale pour protéger ce genre de joueurs, a-t-il déclaré vendredi en conférence de presse. On est capable de montrer du doigt un de nos joueurs qui en assomme un autre (Jerome Kaino, ndlr) mais, par contre, quand nos jeunes joueurs prennent de grands coups d’épaule à vide contre le champion de France (Castres), personne ne dit rien. Le problème, c’est que si on ne protège pas ces joueurs, on tue notre sport. Ce sont ceux-là qu’il faut protéger, pas un mec de 120kg qui vient taper pour voir s’il peut résister."
"J’ai un petit dossier qui est prêt"
"Ces gabarits-là, les Zack Holmes, Cheslin Kolbe, Thomas Ramos, Romain Ntamack, Sébastien Bézy ou Antoine Dupont, ce sont des mecs que le rugby doit protéger, que les règles doivent protéger, poursuit-il. Si on est bon sur ça, si le sport évolue, il protégera ces mecs-là. Ça fait quelque temps que j’attends, j’ai un petit dossier qui est prêt. Les commissions de discipline, on les fait et on ramasse à chaque fois. La dernière commission de la LNR fait doucement sourire. A un moment, ces mecs-là, il faut les protéger parce que ce sont eux qui feront entrer du monde dans les stades et qui foutent du baume au cœur aux mamans qui amènent les enfants dans les écoles de rugby. C’est Cheslin Kolbe, c’est Max Médard, c’est Antoine Dupont qui mettent les gosses dans des écoles de rugby. Ça n’empêchera pas qu’on ait toujours le pilier, le mec performant et celui qui est costaud. Mais ce sont ces mecs là qu’il faut protéger et on ne le fait pas trop."
Votre opinion