Un joueur de rugby de 17 ans décède au lendemain d'un match, enquête ouverte

Une enquête est ouverte après le décès d'un joueur junior du Rugby Club de Billom (Puy-de-Dôme), âgé de 17 ans, retrouvé mort dimanche dans son lit au lendemain d'un match, a déclaré le parquet à l'AFP.
Après le décès dans son lit au lendemain d'un match d'un joueur de 17 ans du Rugby Club de Billom dans le Puy-de-Dôme, une enquête a été ouverte, a annoncé le parquet à l'AFP.
Victime d'un traumatisme crânien
L'autopsie a révélé que le jeune rugbyman est décédé des suites d'un traumatisme crânien, a précisé à l'AFP Laurent Béard, substitut du procureur de la République à Clermont-Ferrand.
"Des compléments d'expertises et des auditions vont être menés pour déterminer les circonstances et la prise en charge" de la blessure à la tête du jeune homme, à l'origine de sa mort, a-t-il ajouté. Cette blessure est "compatible" avec un éventuel choc survenu durant le match mais "il n'y a aucune certitude" à ce stade, a-t-il souligné.
Selon le quotidien régional La Montagne, qui avait révélé l'information, le jeune homme avait disputé samedi après-midi un match à domicile contre l'Entente Rugby Blanzat-Châteaugay, dans le cadre d'un huitième de finale du Challenge Sud-Est.
ll s'était relevé "normalement" après un plaquage
"Au cours de la rencontre, il aurait été plaqué. Il s'est ensuite relevé normalement", avait indiqué le magistrat un peu plus tôt. L'enquête doit aussi se pencher sur l'emploi du temps de la victime après la rencontre.
"C'était une action de jeu normale, comme il s'en produit des dizaines à chaque rencontre. Il s'est rapidement relevé, a regagné le banc de touche avec le soigneur, puis les vestiaires après le match, pour prendre sa douche. A aucun moment, nous n'avons décelé la moindre anomalie dans son attitude. Évidemment, s'il y avait eu quelque chose d'alarmant, nous aurions immédiatement réagi", a raconté à La Montagne un responsable de l'équipe des moins de 18 ans du RC Billom.
"Tout le monde est effondré au sein du club. Nous ne savons même pas si nous aurons le coeur de disputer le quart de finale du Challenge, prévu le week-end prochain", a-t-il ajouté.
A l'heure où le rugby professionnel s'interroge sur les risques liés aux chocs très violents subis par les joueurs, des clubs de Top 14 et de Pro D2 ont récemment fait l'objet d'avertissements pour ne pas avoir respecté le protocole sur les commotions cérébrales.
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