XV de France: Bastareaud a "tourné la page" de l’affaire de la fausse agression à Wellington

A la veille de défier les All Blacks pour le 2e test match du XV de France, Mathieu Bastareaud est de retour à Wellington, neuf ans après l'affaire de la fausse agression. Les Bleus logent même au même hôtel. Mais l'intéressé, agacé par les questions sur sujet en conférence de presse, a botté en touche en conférence.
Le capitaine du XV de France Mathieu Bastareaud, de retour à Wellington en Nouvelle-Zélande neuf ans après l'épisode de sa fausse agression qui avait défrayé la chronique, a assuré vendredi avoir "tourné" la page de cette épisode. Interrogé par la presse néo-zélandaise sur son sentiment de revenir dans l'hôtel même où les Bleus séjournaient en 2009 (il a depuis changé de nom), Bastareaud a répondu en anglais: "(Cela ne me fait) rien."
Relancé sur le fait savoir en quoi il était désormais un homme différent, il a expliqué être "plus âgé". "C'était il y a longtemps, pour moi c'est du passé. Pas pour vous, journalistes. Ma vie a continué. Pour moi, c'est un bon endroit."
"Je n'en ai absolument rien à faire"
A une nouvelle question de la presse française lui demandant s'il aurait préféré que les Bleus ne logent pas au même hôtel, il a déclaré, en français cette fois, et un poil agacé par le sujet : "Je n'en ai absolument rien à faire. Je vais répondre avant qu'il y ait une autre question: cela fait maintenant neuf ans, j'ai tourné la page, faites-en de même. Je suis venu ici parler du match, pas de l'hôtel."
En tournée avec les Bleus en 2009, Bastareaud avait affirmé s'être fait agresser par des inconnus en rentrant à l'hôtel au petit matin après le deuxième test, disputé à Wellington (14-10 pour les All Blacks). Le premier ministre néo-zélandais avait présenté ses excuses à son homologue, François Fillon, avant qu'une enquête n'invalide la version de Bastareaud, qui présentait une coupure à la pommette. Agé de 20 ans, il avait alors expliqué s'être cogné contre une table nuit dans sa chambre, et François Fillon avait en retour présenté ses excuses au gouvernement néo-zélandais.
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