Alta Badia : Pinturault chasse le rebond

Quatrième du géant et éliminé dès la première manche en slalom à Val d’Isère, Alexis Pinturault est bien décidé à se relancer ce dimanche à Alta Badia. Toujours à la recherche de sa première victoire de la saison, le Français veut avant tout se faire plaisir.
Alors que ses deux grands rivaux, Ted Ligety et Marcel Hirscher, ont déjà connu la victoire cet hiver, Alexis Pinturault continue de tourner autour. Deuxième à Sölden, cinquième à Beaver Creek, quatrième à Val d’Isère, le skieur de Courchevel tourne autour depuis le début de la saison. S’il fait déjà preuve d’une belle régularité, la « pépite » tricolore en demande évidemment plus. Surtout que le Français a quitté Val d’Isère avec un goût amer la semaine dernière.
Après avoir remporté la première manche du géant, il a échoué au pied du podium (4e), avant de sortir le lendemain dès la première manche du slalom. Une contre-performance qu’il compte bien effacer dimanche lors du géant d’Alta Badia (première manche à 9h30). « C’est une piste qui est sympa. Je vais essayer de faire le maximum. Ma seule envie sera de me faire plaisir, confie-t-il. Jusqu’à maintenant, je me suis fait plaisir sur toutes mes premières manches. Mais la seule deuxième manche où je me suis fait plaisir c’est à Sölden et le résultat était là. Je vais essayer de retrouver ce plaisir qui me permettra peut-être d’être plus haut. »
Pinturault : « Il en faudra plus pour ébranler ma confiance »
Alexis Pinturault le sait. Il ne lui manque pas grand-chose pour décrocher la cinquième victoire de sa carrière en Coupe du monde. Le natif de Moûtiers est donc reparti à l’entraînement dès lundi, histoire de peaufiner les derniers réglages qui l’éloignent encore de la plus haute marche du podium : « Je pense que j’ai cerné des petits trucs qui manquent. En géant, j’ai quelques réglages à régler, notamment avec mon matériel. Je pense que je peux être plus performant, explique-t-il. J’ai un peu de mal en deuxième manche car mon ski tape un peu plus que d’habitude. Mais il en faudra plus pour ébranler ma confiance. C’est bien de mettre le doigt là où ça fait mal parce que c’est comme ça qu’on progresse. En tout cas, je vais essayer de rebondir. » Il serait bien inspiré de le faire dès dimanche à Alta Badia, histoire de pouvoir passer les fêtes avec le sourire.
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