Pascal : « Si Tessa avait relâché ses muscles… »
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Christel Pascal, membre de la Dream Team RMC, a évoqué le forfait pour les JO de Tessa Worley, victime d’une rupture du ligament antérieur du genou droit mardi lors du slalom de Courchevel. Elle explique comment éviter ce type de blessure.
Quatre jours après la blessure de Tessa Worley lors du slalom de Courchevel, Christel Pascal, membre de la Dream Team RMC Sport, explique comment éviter les ruptures de ligaments aux genoux, très fréquentes chez les skieurs. « Je me suis fait opérer des ligaments croisés à trois reprises. Une fois exactement comme Tessa Worley, en partant en arrière pendant un slalom. On a une telle résistance avec le quadriceps que le ligament tire avant de « péter » d’un coup, détaille-t-elle. Tessa se tenait le genou et grimaçait. Sur le coup, il y a une douleur très vive mais on peut vite remarcher. Elle doit déjà être en pleine rééducation. Ce sont des blessures particulières. Je connais bien ça puisque je me suis fait opérer à trois reprises, et à chaque fois, j’ai effectué une rééducation de six mois. Tu as l’impression de passer ta vie en centre de rééducation. »
« Les ligaments croisés, c’est la blessure du skieur. Les filles sont de plus en plus puissantes et musclées. Lorsque Tessa part en arrière, si elle avait relâché ses muscles et s’était laissée retomber, son ligament croisé n’aurait pas « pété », assure la vice-championne du monde de slalom à Sankt Anton (Autriche) en 2001. C’est très important d’apprendre à tomber. Il faut se laisser glisser et surtout lever les pieds. On a souvent tendance à vouloir planter les skis pour arrêter de glisser et c’est là qu’on se blesse. Mais les compétitrices veulent tellement rester dans la course qu’on force énormément sur les quadriceps. »
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« Les ligaments croisés, c’est la blessure du skieur. Les filles sont de plus en plus puissantes et musclées. Lorsque Tessa part en arrière, si elle avait relâché ses muscles et s’était laissée retomber, son ligament croisé n’aurait pas « pété », assure la vice-championne du monde de slalom à Sankt Anton (Autriche) en 2001. C’est très important d’apprendre à tomber. Il faut se laisser glisser et surtout lever les pieds. On a souvent tendance à vouloir planter les skis pour arrêter de glisser et c’est là qu’on se blesse. Mais les compétitrices veulent tellement rester dans la course qu’on force énormément sur les quadriceps. »
Les mises en garde pour les skieurs lambda
En cette période de fortes affluences dans les stations de ski, elle donne aussi des conseils aux skieurs pour éviter ces blessures répétées en raison du nouveau matériel et de pistes plus rapides. « En prenant ce type de matériel parabolique, un skieur lambda arrive à « tailler » des courbes comme les compétiteurs de haut niveau, explique-t-elle. Il y a la problématique de savoir si le skieur lambda est prêt pour démarrer sa saison. Les trois quarts des blessures aux genoux se font sur la première piste parce qu’on n’est pas chaud, ou en sortant du restaurant à 14h. Il faut rester très vigilant, bien s’échauffer. Ce n’est pas non plus la blessure de tout le monde. » A lire aussi :>>> Clarey retrouve le podium !
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