JO 2016, tennis : "Il y a eu des erreurs, il faut le dire", Caroline Garcia revient sur l’affaire des tenues

Caroline Garcia s’est qualifiée ce dimanche pour le 2e tour des JO 2016. La veille, en double, la Française avait dû se faire prêter une tenue au dernier moment par sa coéquipière Kristina Mladenovic, qui avait allumé la FFT dans la foulée de l’élimination.
Un épisode qui n’est pas encore digéré. Après sa qualification pour le 2e tour des JO 2016 en simple ce dimanche à Rio, Caroline Garcia est revenue sur l’affaire des tenues qui a secoué le microcosme du tennis français samedi à l’issue du double perdu aux côtés de Kristina Mladenovic, qui a sèchement allumé la FFT sur Twitter après avoir dû prêter une tenue à Caroline Garcia au dernier moment. Et cette dernière a dû la porter à l’envers, puisque ce n’était pas son propre sponsor. Elle partage l’agacement de sa coéquipière.
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"Des erreurs, ça arrive. C’est humain, explique Caroline Garcia. Mais il y a des moments où ça tombe plus mal qu’à d’autres. Il y avait beaucoup de frustration, d’énervement. On était là pour faire quelque chose. C’est sûr qu’on était loin d’avoir fait le meilleur match de notre saison. Mais quand t’as un match comme ça, t’as pas envie qu’il y ait la moindre petite chose qui vienne t’embêter. Là, cinq minutes avant, c’est un peu panique à bord. Soit tu trouves une tenue et tu portes un autre sponsor que le tien, soit t’es out sans même jouer. Si Kristina n’avait pas eu de tenue blanche, on était out aux JO. Alors qu’on avait une chance d’aller loin."
Caroline Garcia : "On ne cherche pas d’excuses"
"Peut-être que sur le moment, c’était un peu too much, admet Caroline Garcia à propos des tweets de Kristina Mladenovic. Mais il y a quand même eu une erreur et il faut quand même que ça se sache. On ne cherche pas d’excuses. On est franches avec nous-mêmes. On sait qu’on peut beaucoup mieux jouer. Mais il y a aussi eu une erreur. Je me doutais qu’elle allait faire quelque chose. Il y avait beaucoup de tristesse. Il y a eu beaucoup de pleurs hier. Peut-être qu’elle en a mis un peu trop. Il y a eu des erreurs, il faut le dire. La manière de le dire, je ne sais pas si c’est la bonne ou pas. On ne peut pas tout le temps discuter en tête-à-tête."
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