Mauresmo : « Ça devient perturbant »
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Eliminée dès le 2e tour de Roland-Garros par une joueuse issue des qualifications, Amélie Mauresmo ne parvient pas à analyser son non-match.
Amélie Mauresmo, on ne va pas y aller par quatre chemins… Vous êtes passée à côté de votre match…
En effet, le constat, là en sortant du court, c’est celui d’un match où je passe à côté. Vraiment, au-delà du contexte Roland-Garros, ce sont des choses qui arrivent. Malheureusement, il y a eu trop peu de moments où on pouvait voir les signes d’un jeu capables d'inquiéter mon adversaire. Globalement, j’ai plus subi qu’autre chose sur ce match-là. Je suis un peu prostrée parce qu’il n’y a pas eu réellement de combat.
Quelles peuvent être les explications d’un tel non-match ?
Ça m’est déjà arrivé dans ma carrière. Après, est-ce que le manque de matches, de repères sur le terrain peut être une explication ? Je ne sais pas. On est à une demi-heure du match seulement, je n’ai pas toutes les réponses. Ça peut arriver, c’est quelque chose que je connais un petit peu… Il va falloir réagir…
Qu’est-ce que vous pourriez dire au public qui va découvrir votre défaite face à une joueuse issue des qualifications ?
Je n’ai pas grand-chose à leur expliquer. En face de moi, il y avait une bonne joueuse de terre qui a fait son match, qui enchaîne bien depuis quelques jours. Moi, je n’ai pas réussi, avec un contexte de préparation écourté et du doute également, à renverser la tendance et à trouver les bonnes options tactiques sur le terrain.
Vous n’attendiez pas grand-chose de ce tournoi. Maintenant, perdre comme ça doit être terriblement frustrant…
Evidemment, cela ne fait jamais plaisir, ce n’est jamais agréable. Maintenant je l’ai dit avant Roland-Garros, je ne m’attendais pas à grand-chose. Je savais que ça allait se faire match après match, que je devrais aviser en fonction. Ça s’est terminé tôt certes mais surtout pas de la bonne manière.
Ça vous inquiète de voir que mois après mois il y a une répétition de pépins physiques, de contre-performances…
Je ne commence pas à douter… mais c’est perturbant, c’est sûr. On a envie d’effacer tout ça, de pouvoir être dans les meilleures dispositions possibles pour évidemment jouer ce genre de tournoi. On le sait, les grands Chelems, c’est ce qu’il y a de mieux.
Qu’est-ce qui pourrait faire office de déclic ?
Le déclic… Le problème, c’est que j’étais blessée alors que je me sentais de mieux en mieux surtout après la Fed Cup au Japon. J’ai eu le sentiment de connaître un déclic à ce moment-là. Ça passe, je ne sais pas, peut-être par des matches gagnés, d’autres matches gagnés, pas forcément dans des conditions évidentes et faciles. A voir…
La terre battue, vous ne l’aimez pas. On a le sentiment que vous vous êtes faite à l’idée que vous ne gagneriez peut-être jamais Roland-Garros ?
C’est sûr que plus le temps passe moins j’ai de chances. C’est statistiquement évident. Je me souviens qu’il y a deux ans, après mon élimination à Roland-Garros, j’avais dit « bah écoutez, il faudra plus m’attendre sur herbe qu’ici ». Dans la foulée, je gagnais Wimbledon… Je crois que sans me chercher d’excuses, oui, c’est un fait, mon jeu s’adapte mieux à l’herbe.
Si jamais en novembre la saison ne vous sourit pas, il y a-t-il une possibilité que vous tiriez un bilan brutal…
Oh… On n’en est pas encore là. Et puis si c’est brutal, de fait ce sera brutal… je ne peux donc pas en parler maintenant. Non, là il me reste trois objectifs qui sont Wimbledon, les Jeux Olympiques et l’US Open. Après, il sera temps de faire un petit bilan.
Vous avez encore le moral ?
Oui, oui, oui, toujours. Même si là tout de suite, c’est plus dur.
En effet, le constat, là en sortant du court, c’est celui d’un match où je passe à côté. Vraiment, au-delà du contexte Roland-Garros, ce sont des choses qui arrivent. Malheureusement, il y a eu trop peu de moments où on pouvait voir les signes d’un jeu capables d'inquiéter mon adversaire. Globalement, j’ai plus subi qu’autre chose sur ce match-là. Je suis un peu prostrée parce qu’il n’y a pas eu réellement de combat.
Quelles peuvent être les explications d’un tel non-match ?
Qu’est-ce que vous pourriez dire au public qui va découvrir votre défaite face à une joueuse issue des qualifications ?
Vous n’attendiez pas grand-chose de ce tournoi. Maintenant, perdre comme ça doit être terriblement frustrant…
Ça vous inquiète de voir que mois après mois il y a une répétition de pépins physiques, de contre-performances…
Qu’est-ce qui pourrait faire office de déclic ?
La terre battue, vous ne l’aimez pas. On a le sentiment que vous vous êtes faite à l’idée que vous ne gagneriez peut-être jamais Roland-Garros ?
Si jamais en novembre la saison ne vous sourit pas, il y a-t-il une possibilité que vous tiriez un bilan brutal…
Vous avez encore le moral ?
Oui, oui, oui, toujours. Même si là tout de suite, c’est plus dur.
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