Simon : « Des choses à travailler »

Déçu par ses tournois de préparation à Roland-Garros, Gilles Simon va tenter retrouver un peu de confiance cette semaine lors de la Coupe du monde par équipes de Düsseldorf.
Gilles Simon, à une semaine de Roland Garros avez-vous respecté le tableau de marche que vous vous étiez fixé ?
Il y a des choses à travailler puisque je n’ai pas réussi à aller loin dans un tournoi et à enchaîner les matchs. C’est ce qui me manque même si ça allait mieux au niveau du jeu sur la fin. J’aurais souhaité passer plus de tours que cela pour accumuler un peu plus de confiance. Mais je vais avoir trois matchs à jouer avant cette semaine qui me feront forcément du bien pour Roland-Garros.
Roland-Garros, ça transcende ou ça paralyse ?
Les deux. C’est un tournoi où on a envie de bien jouer. Donc on se met un peu plus de pression. Et quand on s’en met sur les premiers tours, c’est toujours plus dur de les passer. Après, quand on arrive à se relâcher, on peut vraiment se transcender avec l’aide du public. C’est toujours un petit peu à double tranchant.
Cela ne s’est pas toujours bien passé pour vous à Roland-Garros. Qu’est-ce qui pourrait faire que cela tourne dans l’autre sens ?
C’est vrai que cela a été un tournoi difficile à chaque fois parce que j’avais envie de bien faire et que cela peut inhiber. Ce qui peut m’aider c’est que j’ai joué beaucoup de tournois importants la saison dernière. Cela a été beaucoup de moments importants où j’ai réussi à passer à travers de la pression que je me mettais.
Vous êtes ambitieux ?
C’est un petit peu difficile parce que ces dernières semaines, cela ne s’est pas passé comme je le voulais. Mais les objectifs varient toujours énormément en fonction des tournois. Un Grand Chelem, c’est long donc ça peut évoluer et il ne faut pas se tromper d’objectif avant le premier tour.
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