Tsonga : « J’en ai déjà des frissons »

Avant de partir peaufiner sa préparation à la Coupe du monde par équipes de Düsseldorf, Jo-Wilfried Tsonga a confié son impatience que Roland-Garros débute, dans huit jours.
Jo-Wilfried Tsonga, comment jugez-vous votre état de forme à huit jours de Roland-Garros ?
Je me sens plutôt bien. J’arrive à la fin d’une longue préparation. J’ai travaillé dur pour arriver au top à Roland-Garros. Je me sens prêt et je vais aller jouer des matches à Düsseldorf (dans le cadre de
Quel sera votre objectif ?
C’est toujours le même : aller le plus loin possible, sans calculer et en ayant l’impression d’avoir tout donné. Ce ne serait pas dans mon caractère de me fixer un quart ou une demi-finale comme objectif. Si j’ai l’occasion d’atteindre ces tours là, j’aurai évidemment l’envie d’aller plus loin. Je suis certain à 100% que cette surface va me convenir. Avec le physique que j’ai et ma frappe de balle, je peux réussir sur terre battue. Je peux aller très loin le jour où tout se mettra en place.
Que représente ce tournoi pour vous ?
C’est quelque chose de mythique pour nous, les joueurs français. Ca a toujours été une consécration de jouer à Roland-Garros. Je me rappelle du moment où je jouais les qualifications. C’est magique même si, aujourd’hui, ce le serait encore plus d’y faire une grande performance. Rien que d’y penser, j’en ai des frissons.
Pensez-vous y ressentir une pression particulière ?
Je ne me pose pas la question du doute. Ma seule pression est celle que je me mets. Les gens seront heureux ou déçus de mon résultat mais c’est moi qui joue et je fais tout ça pour moi.
Votre opinion