Pour l’Angevine, c’est un déchirement de ne pas être parvenue à se qualifier en individuel sur 400m aux Jeux olympiques de Paris. Amandine Brossier aura chassé les minima pendant de longs mois, fixés à 50.95 par World Atheltics. Elle sera descendue jusqu’à 51.30 à Rome pendant les championnats d’Europe italiens. Un tour de piste trop lent et qui l’élimine en plus en demi-finale continentale. Le ranking de Brossier était en plus trop léger pour la qualifier dans une discipline très dense au niveau mondial où les meilleures, comme la fusée américaine Sydney McLaughlin-Levrone sont passées sous la barre des 49 secondes. 2023 et 2024 n’ont pas été de tout repos pour Amandine Brossier qui en plus faisait face à des pertes de revenus, suite à des performances jugées insuffisantes par la Fédération française d’Athlétisme. Mais la sprinteuse a perdu son pari. Elle pourra se consoler malgré tout avec le relais 4x400m, qu’elle connaît par cœur. 5ème avec les Bleues en 2022 lors des Mondiaux d'Eugene, elle faisait aussi partie du relais mixte qui a terminé au pied du podium des Mondiaux de Budapest l’été dernier.