Un rêve olympique atteint non sans difficulté
Anastasiia Kirpichnikova a longtemps cru qu’elle ne pourrait réaliser son rêve olympique, elle qui ne quitte pas ses boucles d’oreilles en formes des anneaux olympiques offertes par sa maman. Anastasiia Kirpichnikova, nageuse russe installée en France depuis plus de six ans où elle s’entraîne avec Philippe Lucas a vu sa carrière stoppée nette avec l’invasion russe en Ukraine. Une guerre lancée par son pays qui a eu pour conséquence l’interdiction des compétitions internationales aux nageurs ayant un passeport russe. Elle a fait le choix de prendre la nationalité française pour reprendre le cours d’une carrière qui l’avait menée à décrocher trois titres européens en 2021 à Kazan (400m, 800m, 1500m) sous la bannière russe. Le 21 avril 2023 elle obtient sa naturalisation. « Ça a été très dur, difficile, nous indiquait Kirpichnikova. Je n'avais pas la motivation. Je pleurais, je ne voulais pas nager... J'ai fait le choix de changer quelque chose dans ma vie parce qu'une carrière ce n'est pas long. J'ai cette chance (de pouvoir prendre la nationalité française) et je prends cette chance ». A Martigues avec Philippe Lucas elle enchaine les longueurs avec son bonnet bleu-blanc-rouge sur la tête. A Otopeni en Roumanie en décembre dernier elle a gouté à ses premières marseillaises avec deux titres européens en petit bassin sur 800m et 1500m. Quatrième du 1500m à Fukuoka pour ses premiers mondiaux l’an dernier, elle rêve maintenant d’un podium olympique « à domicile ».
Médailles attendues




( *Médailles espérées selon la société de pronostique Gracenote )
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