Toujours solide

Le deuxième prénom de l’haltérophile d’origine camerounaise est Ledoux. Il mériterait aussi le substantif l’increvable ou le solide. A 34 ans, cette figure historique de l’Insep où il n’est jamais rare de croiser son petit corps pétri de muscles va disputer ses 4e Jeux olympiques. Et il ne montre pas le moindre signe de faiblesse chez les moins de 73 kilos. Cet hiver lors des championnats d’Europe le natif de Yaoundé a encore poussé les curseurs en ajoutant 3 kilos à ses records de France de l’arraché et de l’épaulé-jeté pour un total de 324 kilos. Avant ces Jeux olympiques, BKM occupe la 19e place du ranking mondial de sa catégorie. A Rio de Janeiro en 2016, il avait signé son meilleur résultat olympique avec une 7e position. Le reste a été plutôt contrarié. A Londres en 2012 il n’avait rien passé à l’arraché et à Tokyo 2020 après 135 kilos à l’arraché, il n’avait validé aucune barre à l’épaulé-jeté. La saga de la famille Matam c’est celle de 14 frères et sœurs, 11 haltérophiles. Paris sera peut-être la dernier défi du guerrier Bernardin Kingue Matam.

Médailles attendues

By Gracenote
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