Elle est la tête de gondole d’une discipline qui prend la lumière une fois tous les quatre ans. Et qui espère briller fort dans le parc du château de Versailles. Elodie Clouvel va disputer à Paris ses quatrième Jeux olympiques. La première femme à disputer quatre Jeux olympiques en pentathlon moderne. Médaillée d’argent à Rio, elle a depuis du jongler avec son physique et son mental. L’ancienne élève de Philippe Lucas a commencé le pentathlon par le biais de la natation, toujours un de ses point fort. Elle qui avait peur des chevaux et devenue une référence de son sport. Mais l’après JO de Tokyo (6ème) a été long à digérer. « J’ai commencé à l’âge de 15 ans, ça fait vingt ans que je fais du sport de haut niveau. J’avais besoin de me renouveler. J’ai eu un passage difficile l’an dernier où je me suis un peu perdue mais c’est la vie. » Elle est retombée sur son smartphone sur une photo d’elle l’an dernier au moment du j-1 an. « J’avais l’impression qu’il n’y a plus d’âme… » Aujourd’hui elle assure qu’il n’y a « rien à voir avec l’an dernier ! J’arrive en compétition, j’ai le smile, je suis présente dans ce que je fais. J’étais dans le brouillard et aujourd’hui j’ai une clairvoyance, le stress de l’envie est là je suis contente d’avoir retrouvé cette flamme. J’ai retrouvé la « Elo » que j’aime en compétition ».