C’est la taulière de l’équipe de France de trampoline. A 27 ans, Léa Labrousse participera à Paris, à ses deuxième Jeux olympiques après ceux de Tokyo en 2021. Si elle avait échoué à Tokyo en chutant sur sa quatrième figure, l’Auvergnate compte sur ces Jeux de Paris pour remporter sa première médaille olympique. “J’ai envie de marquer mon nom dans l’histoire du trampoline français”, a confié la Française à Ablock. Pourtant, Léa Labrousse n’était pas destinée à un avenir de trampoliniste. A 4 ans, ce qui l'intéressait c’était la gymnastique. Elle accompagnait même sa sœur à son cours de gym à 14h alors que le sien n’était qu’à 18h30. “C’est comme ça que l’on m’a proposé de faire du trampoline… Pour passer le temps”.

Le passe-temps est rapidement devenu une passion et dès l’âge de 7 ans, la beaumontoise se lance dans le trampoline. Sa carrière, elle est rythmée de hauts et de bas. En 2014, elle rejoint l’équipe de France senior avant de se blesser aux ligaments. Son armoire à médailles se remplit dès son retour : médaillée d’or en individuel aux Jeux Européens 2019, 2 fois médaillée d’argent par équipe aux championnats du monde et cette année championne d’Europe par équipes. Il manque à ce palmarès déjà bien rempli, une médaille olympique. Ces Jeux de Paris, Léa Labrousse les vivra avec Pierre Gouzou, son homologue chez les garçons. C’est sûrement le seul petit regret de la française qui rêvait, comme à Tokyo, de faire les Jeux avec Allan Morante, son partenaire d'entraînement et de vie depuis plusieurs années. Ils ne deviendront pas le couple en or mais Allan Morante sera un soutien de taille pour Léa Labrousse depuis les tribunes de l’Arena Bercy.