Le discret

Sa progression plutôt linéaire lui a permis, pile à l’heure, de prendre le train pour Paris 2024. Pourtant, dans la hiérarchie mondiale, Luidgi Midelton n’est que le 4e Français, derrière notamment Alexandre Bardenet, non sélectionné. Sa première victoire en Coupe du monde cette saison à Vancouver en décembre 2023 et sa présence quotidienne à l’INSEP - alors que les trois meilleurs français n’y étaient pas - ont joué en sa faveur. Mais Midelton, 25 ans, ne sort pas de nulle part. Né en Guadeloupe, comme Yannick Borel, le Français s’était déjà fait remarquer chez les jeunes. Arrivé en France à l’adolescence, il a vite pris sa licence au club de Beauvais qui l’a accompagné dans ses premiers exploits. Celui qui avait commencé par le fleuret avant de se tourner vers l’épée et délaisser définitivement le football, la natation et l’équitation, a vite mis des mots sur son objectif de vie : participer aux JO. Son titre de champion du Monde junior en 2019 laissait donc entrevoir ce très beau potentiel. Technique, réfléchi (il préparait une licence électronique cette saison), pas hyper expressif, le 23è mondial a gagné ces derniers mois une place de choix dans le collectif France, quasiment toujours présent dans l’ « équipe type » par équipe. Son physique élancé et son long bras droit sont des atouts de taille. Sa mère lui a donné ce prénom car elle adore les prénoms italiens, mais c’est avec le cœur bleu-blanc-rouge que Midelton se présentera au Grand Palais. Médaillé de bronze aux Jeux Universitaires 2023 en individuel, ce passionné de cinéma et de manga aura un statut d’outsider à Paris.

Médailles attendues

By Gracenote
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