La nouvelle génération
Son titre de championne du monde du 500 mètres à Saint Quentin en 2022 avait laissé penser le meilleur. Alors tout juste âgée de 20 ans, Marie-Divine Kouamé avait chanté la Marseillaise à pleins poumons savourant une première marche du podium qu’elle n’a depuis jamais retrouvé au plus haut niveau mondial. Personnalité à part dans le petit monde de la piste française, très expressive, très volubile et pleine d’énergie, la native de Créteil a toujours baignée dans le milieu du vélo. Dès 4 ans et demi elle se met à pédaler aussi bien sur la route que dans les chemins de cyclo-cross et de VTT et même sur des pistes de BMX.
Mais c’est bien la piste, et les mercredis de compétition à la Cipale dans le Bois de Vincennes près de Paris qui la font le plus vibrer. Hyperactive à l’école, déjà révoltée, ses parents sont souvent convoqués par les professeurs même si les notes sont bonnes. Amatrice de débat, de politique et de philosophie, Kouamé va pourtant privilégier le sport. Pôle junior de Bourges, CREPS, puis pôle France de Saint Quentin en Yvelines, son ascension en jeunes sera fulgurante. Au point que dans le désert de la vitesse féminine française elle ambitionnera la sélection aux JO de Tokyo en 2021 mais sera obligée de rester en France faute d’un nombre de points UCI suffisant.
Entraînée depuis deux ans par Gregory Baugé, elle a décroché l’argent sur le 500 mètres des championnats d’Europe en début d’année à Apeldoorn, mais a échoué à se qualifier aux côtés de Mathilde Gros et Julie Michaux pour l’épreuve olympique de vitesse par équipes. Pour les Jeux de Paris, ses premiers donc, Marie-Divine Kouamé espère arriver en pleine forme pour espérer lutter en individuel avec le gratin de la vitesse mondiale même si ses chances de médailles sont relatives vu le niveau extrêmement relevé.
Médailles attendues




( *Médailles espérées selon la société de pronostique Gracenote )
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