La locale
Née à Paris, licenciée au Paris Université Club (PUC) depuis ses sept ans, Marie-Florence Candassamy, 33 ans, sera plus que jamais à la maison dans la capitale. Même si la Française revendique aussi fièrement ses origines antillaises, elle qui est née d’un père martiniquais et d’une mère indo-guadeloupéenne. Candassamy a pris le temps de construire sa carrière -elle a d’ailleurs débuté par le fleuret avant de vite basculer à l’épée- jusqu’à remporter le titre de championne du monde l’été dernier, à Milan. L’apothéose, qui doit la guider jusqu’à encore plus grand : le titre olympique cet été. Sur le papier, elle est la plus grande chance de médaille à l’épée féminine pour la France. Candassamy aime faire parler son instinct, son « feeling » sur la piste, qui lui ont permis d’accéder à la deuxième place mondiale cette saison. Son mètre 86 est un vrai atout, sa patience également. Marie-Florence Candassamy court toujours après sa première victoire en Coupe du Monde (trois deuxièmes place dont une cette année), mais son titre mondial à Milan a montré qu’elle savait performer sur les compétitions d’un jour. L’athlète le dit aussi : elle a parfois besoin de son cocon familial pour se sentir bien ou de laisser place à ses loisirs, comme le cinéma. 9ème en individuel aux JO de Tokyo, la Parisienne sait qu’une chance unique se présente. Et elle compte bien la saisir.
Médailles attendues




( *Médailles espérées selon la société de pronostique Gracenote )
Agenda olympique
