Elle était encore toute jeune. A 19 ans, Mathilde Lamolle participe à ses premiers Jeux olympiques à Rio, en 2016. « Je n’étais pas prête émotionnellement », admet-elle, aujourd’hui, avec du recul. C’est cette expérience difficile (39e) qui l’a poussée à s’orienter vers des études dans la préparation mentale. Avec un certain succès. Cinq ans plus tard à Tokyo, la pensionnaire du club de Géménos (Bouches-du-Rhône) se qualifie pour la finale, avec une jolie 7e place. Loin, très loin du crash de Rio. Après une saison 2023 sans résultats probants, la jeune femme a décidé de revenir s’entraîner à Marseille. Comme un besoin de se reprendre en main. Ses partenaires d’entraînement ? Clément Bessaguet et Jean Quinquampoix, deux des locomotives du tir français. Rien que ça. « Ils me tirent vers le haut », raconte cette jeune femme discrète et travailleuse. A Châteauroux, la Provençale peut légitimement ambitionner de rentrer en finale. Avec l’espoir de poursuivre la progression engagée à Tokyo.