Le vétéran
Ce cadet d’une fratrie de deux débute le kayak chez lui, à 9 ans, à Boulogne-sur-Mer où il est licencié depuis plus de 30 ans. Il découvre par hasard cette discipline, attiré par l’ambiance conviviale du club. Sa carrière internationale prend son envol sur le tard : première médaille internationale en bronze aux championnats d’Europe U23 en 2004, puis première médaille en sénior en 2012, à 30 ans, elle est en argent aux Championnats d’Europe en 2012 en K1 200m, sa spécialité de prédilection.
La même année, il participe à ses premiers JO à Londres où il termine au pied du podium. Au cours de l’Olympiade suivante, Maxime Beaumont parvient à décrocher une médaille internationale chaque année: en 2013 le bronze aux Championnat d’Europe ; en 2014 le bronze aux Championnat du monde (K2 200m) ; en 2015 l’argent aux Championnats du monde. Il réalise la meilleure performance de sa carrière en 2016 avec une médaille d’argent aux JO de Rio (complétée par une 7e place en K2 200m). Son palmarès international continue à se remplir ensuite avec une médaille de bronze en 2017 aux Championnat d’Europe et une médaille d’or aux Championnat d’Europe en 2019. Il est de nouveau qualifié pour les JO à Tokyo en 2021 où il se classe 9e, toujours en K1 200m.
Pour l’Olympiade suivante, il s’engage dans un projet en K4, équipage médaillé de bronze à l’Euro en 2022, mais qui manque la qualification olympique lors des Mondiaux l’an dernier sans repêchage possible sur cette embarcation. Après s’être préparé seul cet hiver, il a été choisi pour disputer le TQO en K2 500m, mais là encore il manque le quota olympique avec Guillaume Burger. Il est finalement sélectionné par l’encadrement tricolore pour disputer les JO en kayak monoplace où la France à un quota en tant que pays hôte. Après une frustrante 4e place qui l’a placé au pied du podium des Jeux de Londres en 2012, il prend sa revanche à Rio en 2016 et devient vice-champion olympique en K1 200m, sa spécialité de prédilection. Le tricolore a participé à ses troisièmes Jeux Olympiques, cette fois-ci à Tokyo 2020, où il termine à la 9e place. A 42 ans, Paris 2024 sera donc ses quatrièmes Jeux. Parallèlement, il est agent du ministère des Sports en poste à l’INSEP.
Médailles attendues




( *Médailles espérées selon la société de pronostique Gracenote )
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