La force mentale
Né à Tarbes, Maxime Pianfetti avaitde grande chance de « tomber » dans le sabre. Car dans la ville des Hautes-Pyrénées, la discipline, notamment via l’Amicale Tarbaise d’Escrime a une place importante. C’est pourquoi, après avoir essayé le football, le tennis, le badminton où le volley-ball, Maxime Pianfetti a choisi cette voie. Pas étonnant qu’il fasse carrière dans le sport puisque son papa était impliqué dans le kayak à haut niveau et la famille partaient souvent en randonnée dans les Pyrénées. Maxime Pianfetti a débarqué en 2018 à l’INSEP, une structure à laquelle l’athlète a eu du mal à s’adapter. Les résultats n’étaient pas là, la confiance absente. Tout s’est amélioré pour lui lorsque l’encadrement tricolore a changé avec les arrivées de Pierre Mione mais surtout de Vincent Anstett. Malgré une blessure à une cheville début 2022 -période où Maxime Pianfetti profite pour se régénérer, couper et voir ses amis- il gagne sa première Coupe du monde puis devient vice-champion du monde. La machine Pianfetti est lancée. Le « courage, la détermination et la confiance » font la différence au plus haut niveau et ce déclic l’aide à se lancer vers de bons résultats. Cérébral, le sabreur avait aussi commencé une maîtrise en mathématiques. Il lui aussi rejoint l’académie de Vincent Ansett en début de saison. Employé comme officier de réserve dans la Police nationale, Pianfetti est à fond sur son objectif : une médaille à Paris, avant de se tourner vers un autre objectif annoncé : Los Angeles 2028.
Médailles attendues




( *Médailles espérées selon la société de pronostique Gracenote )
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