Un titre de championne d’Europe à 18 ans. Une première participation aux Jeux olympiques dans la foulée. Une place de numéro une mondiale à 19 ans. Océanne Muller est du genre précoce. Chez les spécialistes, les qualificatifs fusent. Prodige. Diamant brut. C’est en suivant son papa, au stand de tir, que l’Alsacienne touche sa première carabine. Elle n’a que huit ans. « Elle a tiré son tout premier plomb dans le noir du visuel. En plein milieu de la cible ! Je filmais au portable. J’ai évidemment toujours la vidéo », raconte Jérôme Müller sur le site de la Fédération française de tir. Alors si la spécialiste de la carabine à 10 mètres était arrivée à Tokyo sans aucune pression du fait d’une qualification décrochée au dernier moment - en même temps d’ailleurs que son baccalauréat -, elle sera forcément plus attendue pour son deuxième rendez-vous olympique, même si elle a vécu une saison 2023 plus contrastée en termes de résultats. Océanne et son coéquipier de l’équipe de France Lucas Kryzs seront l’une des toutes premières chances de médaille française sur l’épreuve de la carabine à 10 mètres mixte, dès le 27 juillet au matin. Vous avez dit précoce ?