Le collectif à toute épreuve
Bon sang ne saurait mentir, dit-on. On sait quel coureur fut son père, Laurent, qui disputait le Tour de France au moment de sa naissance. Côté maternel, son grand-père est président du BIC 2000, le fameux club brestois. Il débute le cyclisme jeune mais, sa mère, médecin du sport, veille à ce qu’il s’essaie à des sports variés et ne se focalise pas forcément sur le vélo. Valentin pratique le judo, la natation ou le triathlon. Mais au fil des années et des compétitions ses qualités cyclistes crèvent les yeux – comme celles de son rival privilégié, David Gaudu. Son père dit : « Il était bon dans tous les sports, mais à vélo il était supérieur aux autres. » Outre la route, il excelle sur la piste où, il devient double champion de France cadet, puis double vice-champion d’Europe junior. Athlète doué, c’est aussi une tête bien faite, et en parallèle à sa vie de sportif de haut niveau il a mené des études d’ingénieur. Sa mère pense que son caractère tranquille est une grande force : « Valentin fait toujours ce qu’il a à faire, mais ne s’affole jamais. Parfois, au retour d’un week-end de course, je m’inquiétais qu’il ait mal préparé tel ou tel contrôle mais lui, sachant qu’il avait fait son possible, dormait sur ses deux oreilles. » Les études ne l’empêchent pas d’être champion de France amateur en 2016. Il passe professionnel en 2018, dans la formation FDJ qu’il n’a pas quittée depuis lors – et remporte Paris-Bourges dès la fin de cette première saison. Très vite il fait valoir un profil très complet : puncheur, doué d’une petite pointe de vitesse, honnête grimpeur, solide dans les courses par étapes. Il multiplie les places d’honneur. En 2022, il se classe 3e du Tour des Flandres, et 10e du Tour. En 2023, il est 2e des Stade Bianche et 5e de Liège-Bastogne-Liège, puis devient champion de France sur un circuit très exigeant, puis remporte la Bretagne Classic en septembre.
Médailles attendues




( *Médailles espérées selon la société de pronostique Gracenote )
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