C’est au sprint que Varvara Gracheva – née dans la banlieue de Moscou en 2000 - a décroché son billet olympique selon un scénario hollywoodien. Très en retard dans la course, elle a vécu un conte de fée lors du dernier Roland-Garros en atteignant les huitièmes de finale après, notamment, un succès sur la Grecque Maria Sakkari. Lorsque ses parents l’ont « confiée » à douze ans à l’Elite Tennis Center, une académie cannoise dirigée par l’ancien pro Jean-René Lisnard, elle était loin d’imaginer un destin en tricolore. Mais elle adore « la vie à la française »et parle couramment la langue. Depuis qu’elle a obtenu le passeport français -le 25 mai 2023 - , elle a été totalement adoptée. Par ses copines de l’équipe de France – elle a fêté sa première sélection l’automne dernier – et par le public qui a entonné une émouvante Marseillaise après sa qualification pour les huitièmes de finale Porte d’Auteuil. « Un moment inoubliable », dira-t-elle. Elle espère en revivre d’autres cet été.

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