La médaille qui lui manque
Dans le vivier français, réussir à participer à deux JO à 8 ans d’écart est une performance en soi. A Rio 2016, Walide Khyar est arrivé comme un avion. Tout juste champion d’Europe des moins de 60 kilos à 20 ans, le Parisien déboulait avec ses arrachés de face et son judo sans calcul. Il sortait au 2e tour contre le Brésilien. « Une bonne claque » a-t-il concédé après avoir fait le deuil. Revoilà Khyar dans l’équipe olympique mais en moins de 66 kilos. Il a garni son palmarès d’une médaille de bronze mondiale en mai 2023, une autre européenne en fin d’année et il a mis un peu de tactique dans son judo tout feu tout flamme. Hormis le Japonais Hifumi Abe qui quêtera le doublé, le judoka du PSG est dans la même cour que le reste des prétendants. Avec l’âge il a aussi ajouté du calme dans son tempérament. Important pour la compétition la plus pressurisante de l’histoire pour un compétiteur français : « Savoir tenir un schéma tactique jusqu'à la fin. Passer par là fait douter l'adversaire, il se dit que je ne vais jamais m'arrêter. » La tempête Khyar va-t-elle frapper Paris ?
Médailles attendues




( *Médailles espérées selon la société de pronostique Gracenote )
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