Jamais sans ma fille
Comme Estelle Mossely c’est l’une des mamans du groupe France. La puce des Bleus aura sa fille de trois ans, Ayleen, dans les tribunes de Villepinte puis de Roland-Garros pour les épreuves olympiques de boxe. La boxeuse varoise a connu les désillusions avant d’avoir sa chance. D’abord en 2016, Sarah Ourahmoune obtient le ticket. Puis pour Tokyo, elle bute en qualification sur la Bulgare, future championne olympique. Cette fois-ci, elle a conquis un bronze mondial puis validé son bristol pour Paris 2024 grâce à une finale aux Jeux Européens à l’été 2023 : « Faire les Jeux à domicile, je suis aux anges. Ce n’est pas l’objectif final. Mon objectif c’est de faire la plus belle des médailles » expliquait-elle à Cracovie. En face, il y aura notamment l’Indienne Zareen, la meilleure des 51 kilos. Combattante au grand cœur, généreuse entre les cordes, la boxeuse licenciée aux Mureaux n’est pas du genre à reculer d’un centimètre face à ses adversaires. Sourire solaire, Lkhadiri, maman divorcée, emmène sa fille partout avec elle autour des rings à l’image d’une Clarisse Agbégnénou en judo.
Médailles attendues




( *Médailles espérées selon la société de pronostique Gracenote )
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