Le passionné
Il connait la natation sur le bout des doigts. Yohann Ndoye-Brouard est un vrai passionné de son sport, connait tous les chronos, suit tout ce qui touche à la natation. Baigné dedans depuis tout petit. C’est sa maman, Vanessa Brouard qui le forme aux Dauphins d’Annecy. Il rejoint l’INSEP en 2018 pour s’entraîner avec Michel Chrétien. Il décroche son premier titre international à Rome en 2022 sur le 200m dos au terme d’une compétition rocambolesque où son starting block (dans l’eau pour les départs de dos) s’est cassé au moment du départ. Autorisé à nager seul sa demi-finale il se qualifie pour la finale et le lendemain s’impose pour sa première Marseillaise. Avec Yohann Ndoye-Brouard les choses peuvent souvent prendre une tournure inattendue. En témoigne sa demi-finale du 100m dos aux JO de Tokyo. A la mi-course il heurte le mur avec la tête, ébloui par un projecteur. On apprend alors qu’il souffre d’un kératocôme, une maladie dégénérative qui touche la cornée. Le nageur a depuis été opéré et porte des lunettes de piscine spécialement conçues à sa vue. Une progression ralentie en décembre 2022 par une grosse blessure au coude. Une chute… à ski. Depuis, le jeune homme redouble d’attention. « Chaque chose que je fais est réfléchie avant l’acte » sourit-il. L’Annécien qui s’est fait chiper son record de France du 200m dos lors des sélections olympiques par son rival du dos Mewen Tomac a en tout cas retrouvé son meilleur niveau après sa mésaventure. « C’est la première fois de ma vie que je fais une saison sans blessure… Je suis excité à l’idée de voir ce que ça peut faire une saison complète ».
Médailles attendues




( *Médailles espérées selon la société de pronostique Gracenote )
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